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31 08 2005

Mon avis

Oui depuis le temps que j'en parle il fallait bien que je le donne mon avis. Mon avis sur l'avis en général. Non pas la vie, l'avis. Ici on fait dans la petite philo, je laisse la grande à ceux qui ont réussi à lire tout Rousseau en trouvant ça agréable.

Donc l'avis. Je trouve étonnants les gens qui arrivent à avoir un avis sur tout et surtout qui pensent qu'il est intéressant de le donner. Je trouve étrange de pouvoir pondre un raisonnement - qui tient certes plus de l'opinion mais quand même - en quelques secondes quelque soit le sujet. Car à moins d'avoir déjà réfléchi à toutes les questions possibles et imaginables préalablement, l'avis n'est qu'un ramassis de lieux communs, d'idées préconçues ou recyclées, des bribes de réflexions appartenant à d'autres mises bout à bout.

Au milieu de ce tableau peu reluisant, il y a l'avis intéressant, qui se base sur l'expérience ou sur une vraie analyse de la situation. Mais comme toute analyse, comme tout sentiment, l'avis est un instantané voué à évoluer. Dès lors, la question peut se poser de savoir si un avis, quel qu'il soit, vaut la peine d'être énoncé, qui plus est sur un blog où l'avis écrit va rester en ligne un certain temps.

C'est en grande partie pour ça que j'hésite énormément à ecrire un quelconque avis sur des sujets importants, de société ou même aussi intéressants que l'influence du retour de Zidane sur l'économie française.

J'emprunterai néanmoins une phrase du livre de Bernard Werber Le père de nos pères (qui au passage m'a fortement déplu, mais bon je suis pas là pour donner mon avis) :

L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir.

Citation que l'on peut facilement transformer en "L'important n'est pas de donner une vérité ultime (et intéressante), mais de donner à réfléchir" pour les besoins de ma démonstration (et si t'es pas content c'est pareil). En gros c'est pas parce qu'un billet est mal écrit, plein d'idées bancales et qu'il n'évoque qu'un tout petit bout du problème qu'il n'a pas d'intérêt du tout (et je donne en exemple le présent texte afin de boucler la boucle).

Et devant la puissance de ce billet qui à défaut de m'avoir convaincu m'a donné -un peu- à réfléchir, je ne peux que m'incliner. Je serai plus enclin à l'indulgence devant des billets qui me semblent trop, ou pas assez. Mais je me réserve quand même le droit de m'indigner devant la bêtise ponctuelle ou non de certains.


NB: j'assume également pleinement mes propres moments d'égarements.

30 08 2005

En ce moment dans ma tête...

...c'est un véritable festival du chaos linguistique. Les seules langues qui sortent normalement sont l'anglais et le français.

Sinon entre le suédois, l'espagnol et l'allemand, c'est un joyeux carnaval tout en couleurs. Et je compte bien me mettre un jour à l'italien, sûrement le chinois (mandarin ou cantonnais, mon coeur balance) et pis bon le reste on verra. Mais avant on va déjà essayer de clarifier le magma dans ma caboche et prendre une ou deux année de décantation. De toute façon il faut laisser mûrir les choses, c'est bien connu (mûrir hein, pas mourir ni pourrir!).

28 08 2005

Esprit en roue libre

  • C'est marrant cette manie que j'ai de comparer cette année avec l'année passée. Comme si j'avais besoin de vérifier que j'ai bien changé. C'est peut être aussi l'étonnement qui gouverne ces rétrospectives : alors que je pensais avoir trouvé un équilibre de personnalité, j'ai énormément évolué, et pas forcément dans des directions que j'imaginais.
  • L'an dernier à la même époque, je commençais à me sentir chez moi en Suède, mais je n'arrivais pas à me défaire d'une certaine amie. A tel point que je vivais plus ou moins à l'heure anglaise, msn toujours branché ; à tel point aussi que j'en venais à me poser des questions sur mes sentiments. Depuis je me suis détaché, tout en conservant un lien très fort. Mais je n'attends plus rien, j'apprécie juste ce que j'ai.
  • Cet état d'esprit, celui de vivre au jour le jour, l'insouciant Carpe diem, je l'ai acquis au fur et à mesure de l'année, je l'ai mûri, travaillé. Il est très dur de profiter toujours de chaque instant, sans regarder le passé et en ne regardant le futur que le minimum nécessaire (et inversement) ; il est très difficile aussi de se bouger pour faire des choses, surtout quand on est aussi feignant que moi. Mais le bénéfice est à la hauteur de l'investissement, et les relations humaines sont à mon sens plus fortes que ce qu'on pourrait penser au premier abord (en tout cas ce que moi je pensais).
  • J'ai commencé ce blog en pensant écrire ce que je ne pouvais pas dire aux gens qui m'entourent, mais ce que je devais quand même sortir. Maintenant je me dis que j'aimerais bien que certaines personnes lisent certaines des choses que j'ai écrites. M'enfin bon de là à le leur demander hein...

27 08 2005

Alors, et les Suédoises?

Etonnant comme cette question est celle qui revient le plus souvent. Quand je dis que j'étudie là-bas, trois questions jaillissent à tous les coups, dans l'ordre : alors, et les Suédoises? Mais pourquoi la Suède? Et l'hiver, pas trop rude?

Loin de moi l'idée de briser le mythe. Très loin de moi. Oui les filles sont mignonnes. Non elles ne sont pas toutes blondes. Oui elles ont souvent les yeux bleus. Non je ne suis pas tombé sous le charme d'une autochtone. Oui on s'habitue. Non le simple fait d'être français ne suffit pas à séduire.

Mais franchement... Quel intérêt à poser ce genre de questions, sinon prouver son manque total d'imagination ou d'intérêt, et mettre en avant ses préjugés par la même occasion? Ok, les gens savent que la proportion de blonds est importante chez les scandinaves, que la Suède est au Nord et donc qu'il y fait froid. Ils font aussi semblant de s'intéresser au pourquoi du comment, alors que bien souvent ils oublient la réponse aussitôt entendue. Et qu'on ne vienne pas me parler de "vérification du lien social". Je pisse sur le lien social (oui je suis vulgaire si je veux). Le lien social est la pire des hypocrisies.

Ce qui me chagrine c'est que les gens s'arrêtent à des considérations très raz-des-pâquerettes. Ce qui me chagrine encore plus c'est qu'il n'y a pas si longtemps, j'étais comme eux sur ce sujet, et je dois encore l'être sur d'autres.

Exemple : une TRES forte majorité de personnes ignorent tout de la Suède, de sa capitale à sa position géographique. Les gens ne savent pas comment situer la Norvège et la Finlande par rapport à la Suède, ne connaissent pas toujours Oslo, Helsinki et, donc, Stockholm. La Suède est dans l'esprit de beaucoup un pays assez féministe, où les femmes sont d'ailleurs assez plaisantes (le détail précédent mis entre parenthèse - et mettre entre parenthèse dans une parenthèse je trouve que c'est couillu) et blondes ; c'est un pays qui doit certainement faire partie de l'Europe, mais dans quelle mesure, mystère. Au moment où tout le monde tous les medias serinnent que le débat sur la constitution européenne a eu le mérite d'intéresser les Français à l'Europe, je me dis qu'à tout le moins il serait intéressant de se renseigner sur et de connaître la base de l'Europe (membres, capitales, positions géographiques, euros). Et je ne parle même pas des traités (Rome, Maastricht, etc).

Quant aux Suédoises... je signale à tout hasard au frustré de passage qu'en se baladant dans les rues de nos belles villes françaises il est aussi possible de croiser de belles plantes (dans un soucis d'universalité je tiens à préciser que l'adjectif français peut être remplacé par tout autre adjectif de pays. à part l'angleterre. faut pas déconner non plus.).

25 08 2005

Public sensible s'abstenir

Oui et éloignez vos enfants de l'écran ça va parler d'en dessous de la ceinture (que je ne porte jamais, soit dit en passant). D'ailleurs Maman si tu te trouves par mégarde ou par erreur ici, va directement au billet suivant...

Je suis un garçon quelque peu hermétique à tout ce qui touche à la mode. Je suis allergique aux courses, et il est rare que je tienne plus de 5 minutes dans un magasin de fringues, surtout un samedi après-midi. Disons qu'il me vient très rapidement des pulsions meurtrières, donc je préfère m'en aller vite fait bien fait.

Avantage à cet état de fait : j'économise énormément d'argent en fringues non-achetées.
Inconvénient : ma garde-robe vieillit, pas toujours bien, et mes sous-vêtements en particulier prennent vite un style "moth-in-the-cupboard" peu engageant.

Les vacances aidant, je fis ma machine dans la maison familiale. Sous-vêtements inclus. L'erreur... J'entends encore ma mère me dire : "Euh j'ai étendu le linge. Il est à toi le caleçon avec trois gros trous dedans? C'est vraiment honteux : demain je t'emmène en acheter des neufs."

Passons sur le pathétique de la situation : à 23 ans, traîné dans un magasin pour acheter des caleçons par sa mère sous prétexte (valable) que sinon on n'ira jamais (ou disons pas avant quelques années). Passons aussi sur l'information personnelle et capitale qui a jailli au détour du dernier paragraphe alors que je regardais dans la mauvaise direction : je porte des caleçons. Venons-en aux faits. J'ai donc acheté été forcé d'acheter des sous-vêtements. Dont deux extraordinaires SUPER DIM.

C'est là tout l'objet de mon billet, et la raison pour laquelle il faut éloigner vos enfants (si si ils sont sûrement revenus, c'est malin ces bêtes là, surtout quand il s'agit de déjouer la surveillance parentale) : le Super DIM maintient avec douceur tout ce qu'il y a à maintenir. C'est une véritable caresse que ce boxer, un plaisir à le porter, un bonheur de chaque instant (et je pèse mes mots!). C'est presque aussi bon que lorsqu'une main féminine remonte distraitement de la cuisse au nombril en passant par le meilleur.

Bref, le Super DIM, moi je vote pour!

Ca y est c'est bon les enfants peuvent revenir. Toi aussi maman tu peux revenir.

25 08 2005

Chasse à la chauve-souris

Une chauve-souris dans le couloir, ça vole vite, ça fait n'importe quoi, et ça met 20mn à trouver la sortie (et encore avec de l'aide).

Une chauve-souris dans un couloir

Alors ça valait bien une photo à chaud (v). Souris!

24 08 2005

Orchestre saison II

Ben voilà l'orchestre a repris, deux semaines pour remonter le spectacle de l'an dernier, deux représentations la semaine prochaine pour les "Nollor" (bizuts) puis enchaînement sur le nouveau spectacle de l'année.

My cello

Mmh je devrais pas m'ennuyer!

23 08 2005

Esprit es-tu para là

Bon là j'ai un peu de motivation alors je vais vous parler de l'esprit para, ce qui est normal (mouhahahahaha). Oui je suis en forme.

Tout d'abord il existe bien un esprit para, comme il existe un esprit cool, un esprit jonglage, un esprit surf ou un esprit ètula. Je ne parle pas d'esprit d'équipe parce comme dirait l'autre un esprit pour une équipe ça pèse pas lourd. Mais le fait est que du haut de ma petite expérience du parachutisme (ça fait quand même 4000m au-dessus du sol, alors on peut parler de recul hein), j'ai remarqué que les gens sont plutôt très ouverts, accueillants et sympa dans ce milieu. Pas vraiment de notion de hiérarchie, sauf exception, et on peut se retrouver à parler avec une bête de para sans même le savoir. Moi par exemple j'ai appris à sauter avec Denis Nguyen, plus de 10000 sauts, et Mike Brooke, alors recordman de vitesse. Quand mon cousin m'a dit "tu sais avec qui t'as sauté" moi j'ai répondu "ben oui avec Denis et Mike, tu vois les deux gars là-bas". J'étais encore jeune et innocent à l'époque.

Et ce week-end, compétition de speed skydiving à Gryttjom. Rencontre avec un speeder français bien sympa, soirée avec tous les speedeurs de la session dont... Marco Wiederkher l'actuel recordman de speed skydiving (502 km/h). Un mec simple, prêt à donner des conseils à n'importe qui ou bien à rendre service si il le peut (apparemment il a une bonne expérience des déclenchements de parachute de secours, c'est rassurant...). Puis un mec me propose de me ramener à Stockholm sans que j'aie rien demandé, une fille cherche un altimètre pour moi, une autre veut savoir quand je pourrai sauter avec d'autres personnes, une Suèdoise m'ayant entendu parler anglais me propose son aide en français au cas où (je me demande vraiment comment elle a pu deviner que j'étais français...), etc etc.

Ce ne sont là que de petits exemples, mais ça résume tout un tas de relations simples et conviviales qui rendent le sport encore plus agréable.

Seul bémol : un parachutiste parle très souvent de parachutisme, et ça peut devenir saoûlant pour l'entourage en cas de passion non-partagée. Mais je vous rassure, j'ai a priori terminé ma saison :-)

22 08 2005

Fainéant

J'aurais pu vous parler de mon week-end, de l'esprit convivial du parachutisme, de l'engagement, des avis/opinions, de la difficulté du commencement dans toute activité et surtout l'écriture, de la douleur de perdre ses textes à cause d'un disque dur défectueux, de la beauté de La chute d'Albert Camus...

Je le ferai certainement d'ailleurs. Mais là ma fainéantise naturelle et bien-aimée prend le dessus. Même pas la volonté de mettre des liens.

Je vous souhaite une bonne nuit donc.

19 08 2005

Consternant

Depuis que je suis arrivé en Suède, j'ai essayé de limiter au maximum mes fréquentations françaises. Pour partie parce que je voulais d'abord parler d'autres langues, pour partie parce que je n'ai pas accroché avec la plupart des Français rencontrés (on tolèrera cependant quelques exceptions notables qui si elles passent par là se reconnaîtront).

Entendons-nous bien. Il ne s'agit pas de ne pas parler à un Français parce qu'il est français, mais bien de chercher à s'ouvrir et à s'ouvrir l'esprit ; et pour ça rien de tel que de discuter avec des gens d'autres horizons. Bref, je n'ai pas fui les Français, j'ai juste limité les contacts. Et aujourd'hui j'ai eu la preuve que je n'avais pas eu tort de limiter certains de ces contacts. Je cite :

Non mais tu vois déjà si tu parles pas français y'a déjà très peu de chances que je te parle. De toute façon quand je suis fatigué je parle pas anglais.

Ahem... Là l'ouverture j'ai beau creuser mais je la trouve pas. Je sais par expérience que discuter sérieusement dans une langue autre que sa langue maternelle (ou paternelle, encore un truc bizarre dans le vocabulaire français. Je viens également de me rendre compte que "la mère Patrie" était d'une rare subtilité linguistique, et ça ne peut que me conforter dans mon rejet viscérale de cette notion. Mais reprenons...) je disais donc autre que sa langue originelle, c'est difficile et fatiguant, et aussi un peu frustrant. Mais en règle générale ça vaut quand même le coup et après quelques temps les difficultés s'atténuent - sans pour autant totalement disparaître, mais qui peut se targuer de communiquer sans problème même avec un compatriote (argh encore elle berk).

Alors rejeter en bloc tout contact avec des étrangers non-francophones c'est... mmh consternant.

16 08 2005

Contre-courant publicitaire

Bien loin des Ma lessive lave plus blanc que blanc, Le nouveau modèle CitronaultPipo a été élu meilleure voiture de sa catégorie ou encore Dans le nouveau Bibio, encore plus de fruits, plus de fibres et plus de goût pour un meilleur transit, le slogan aperçu dans la devanture d'un magasin de cuisines :

Bra är bättre än bäst
Bien est mieux que meilleur, littéralement.

De deux choses l'une : soit j'ai rien compris et il y a un message caché - peut-être au niveau du deuxième degré -, soit ce slogan dit bien que le vendeur a conscience qu'il existe potentiellement mieux ailleurs mais que la course au "toujours plus" ne l'intéresse pas et qu'il prône plutôt la vente d'un équipement de bonne qualité, ce qui est déjà pas mal finalement.

Entre nous, je vois mal une pub française annoncer que certes, il existe peut être des yaourts meilleurs mais que ceux-là sont bons et que c'est ce qui compte. Les mystères de la publicité...

15 08 2005

Je me souviens...

Il y a à peu près un an... Je commençais à me sentir un peu chez moi, mes repères étaient un peu plus sûrs, et avec ce sentiment rassurant un autre, la certitude que je ne voulais pas me poser. Pas encore tout du moins.

Je me suis retrouvé plus ou moins seul face à moi, comme je l'avais souhaité ; j'ai décidé d'entreprendre une vie telle que celle dont je rêvais. J'ai agi sans me laisser porter par le quotidien, je suis allé vers les autres, j'ai repris l'orchestre, j'ai été spontané. Et j'ai passé une des plus belles années de ma vie, alors que j'avais quitté tous ceux qui comptent.

Et je me retrouve là, seul à nouveau. J'ai mes repères, un sentiment rassurant... et toujours la certitude que je ne veux pas me poser. Pas encore.

14 08 2005

Try to be Cool

Derrière ce petit vocable de quatre lettres, entorse anglo-saxonne récurrente dans mon discours qui ferait frémir le sieur Toubon, se cachent beaucoup de définitions, selon le contexte. Loin des notions hype (prononcer hhhaïpeuh) ou hip (prononcer hip) - dont les origines me sont totalement inconnues (alors que pour cool je vois à peu près) - ou encore djeunz, mon cool à moi se conjugue tantôt comme tranquille, peace, marrant, super, sympa, roots, etc. Cool quoi.

Mais si il fallait donner une définition de quelqu'un digne du qualificatif cool, je serais tenté de donner celle-ci : une personne qui vit sa vie pleinement et sans faire chier ses voisins. Et avec qui je puisse partager un minimum de choses quand même.

La notion est donc singulièrement subjective et une personne cool pour moi peut bien être le plus gros con d'un autre. Rien de très original dans tout ça, on est tous le con d'un autre donc par symétrie on doit bien tous être le cool d'au moins une personne (optimisme oblige). En fait ma notion de cool, au-delà du minimum de conversation indispensable à un début de relation entre deux personnes, s'inscrit surtout dans la continuité de la non-connerie. Une définition par la négative en quelque sorte. Si tu ne m'emmerdes pas, si tu ne cherches pas à m'imposer tes vues sans explications, si tu ne te sens pas plus important qu'un coq dans sa basse-cour et, donc, si tu as un minimum de conversation, tu risques de te voir qualifié(e) de cool.

Et il m'a donc été donné l'occasion, ce week-end, d'entrevoir une version de chaque, que nous appellerons Patrick et LaKone, parce que Patrick est le nom du mec cool et je ne connais de LaKone que son état, pas son prénom, parce qu'elle ne s'est jamais présentée et que je n'ai pas cherché à en savoir plus sur sa vie. Patrick est le gars qui m'a un peu tout montré de l'aérodrôme entre deux tandems, qui m'a préparé et vérifié mon matos, sans prise de tête excessive, qui m'a demandé à chaque fois que je l'ai croisé comment ça se passait, le tout en Suédois et avec patience (oui parfois j'ai l'impression que le Suédois s'échappe de ma tête pour vivre sa vie dans un univers parallèle et du coup je comprends plus trop, mais ça ne dure jamais trop longtemps). Alors que LaKone a décrété que je ne pouvais pas parler Suédois (logique je suis étranger), que je ne savais pas plier un parachute (elle a même essayer de convaincre un responsable que je ne savais pas), qu'il était aberrant de ne pas avoir de gants (c'est vrai qu'en plein été c'est in-dis-pen-sable), que j'avais sûrement appris à sauter avec des branques, et qui a tout vérifié ce que des personnes compétentes avaient déjà vérifié. Une sorte de Madame Jesaistoutmieuxquelesautresetjeveuxtoutcontrôleretlàçacommenceàêtrelongcommenom.

Bizarre comme dans ces moments-là, la plus mignonne des Suédoises peut devenir une grosse masse de chair informe et repoussante que l'on cherche à éviter à tout prix. Quel gâchis. Maintenant si on pouvait m'expliquer ce qu'elle et ses comparses peuvent bien tirer de ce genre de comportement, ça m'intéresse.

14 08 2005

Sauter ailleurs, avantages et inconvénients

Il en est du parachutisme comme du reste : à divers endroits correspondent diverses habitudes, diverses coutumes. J'ai donc dû découvrir les différences avant de pouvoir faire quoi que ce soit, et j'ai aussi découvert au fur et à mesure, ce qui n'a pas toujours été joyeux.

Bref. Tout d'abord replaçons les choses dans leur contexte : sauteur débutant (18 sauts maintenant) mais déjà un peu accro, j'ai décidé d'aller voir si Gryttjom était un centre convivial. Réponse : oui. Le temps n'était pas vraiment au rendez-vous (j'ai seulement pu sauter deux fois en un jour et demi) mais ce n'est que partie remise pour le week-end prochain. Passons maintenant à l'analyse de l'expérience :

  • AVANTAGES (entre autres) :
  1. Découverte d'un nouvel endroit, vu du ciel qui plus est
  2. Echanges avec plein de gens, Suédois pour la plupart, et en Suédois la plupart du temps
  3. Sauts depuis un AN-28 (Cf photo) avec 22 parachutistes et sortie par un gros trou béant vers la queue de l'appareil : effet garanti !
  4. Il arrive que des personnes vraiment super cool fassent tout pour vous mettre à l'aise


  • INCONVENIENTS :
  1. Tout le monde ne fait pas vraiment confiance à vos capacités
  2. Personne ne sait plier comme vous, donc personne ne peut vous aider, mais surtout tout le monde doute de vos capacités
  3. Les Suédois ne mettent pas l'accent sur les mêmes points de sécurité, ce qui donne lieu à des frictions
  4. Il arrive que des personnes pas cool cherchent vraiment à vous faire chier (j'y reviendrai dans le prochain épisode)
  5. La Suède c'est bien mais le temps est vraiment... hmm pourri disons.
  • CONCLUSION : J'y retourne la semaine prochaine, donc c'est concluant non? Par contre y'a un truc hallucinant, c'est que presque tous les Suédois que j'ai vu sauter et ayant moins de 100 sauts sont des grosses bites sous voiles. Je suis déjà pas très doué moi mais alors à ce point...

11 08 2005

Hem... ça risque d'être un peu juste mais bon...

Vendredi
Samedi
Sources

11 08 2005

Misanthropie latente

C'est bizarre mais la deuxième année ça fait vraiment pas le même effet.

Quand je suis arrivé à Stockholm l'an dernier, c'était l'aventure, la nouveauté, la découverte. Un nouveau pays, une nouvelle langue, une nouvelle culture, une autre ambiance. Et c'est un peu là que se situent la différence et le sentiment d'inconfort.

Quand on suit un parcours standard (bannissons de nos bouches délicates cet horrible mot qu'est normal) on crée des liens, on s'installe et en cas de coupure, le retour se vit comme une continuité. Or la continuité ne fait pas vraiment partie du programme Erasmus (qui a par ailleurs d'autres qualités). Et même si on noue des contacts avec les autochtones (ce qui dans le cas des Suédois n'est déjà pas évident) la possibilité de ne pas voir revenir des connaissances est somme toute assez élevée. S'en suit donc une inévitable sensation de perte (exacerbée si la personne en question vit maintenant à Zürich, toutes les études le prouvent) qui accentue encore l'inconfort.

Car les activités sont organisées pour des étudiants internationaux arrivant en Suède, ne connaissant pour ainsi dire personne et cherchant à s'en mettre plein les yeux. Or ce sentiment est bel et bien estompé au bout d'un an, et même si je découvre tous les jours des choses sur la Suède, les Suédois et le Suédois, je ne suis plus les yeux grands ouverts et la bouche bée à la moindre petite surprise. Du coup je n'ai pas trop envie de passer du temps avec des personnes prêtes à s'étonner de tout (car enfin il bien normal de traverser la rue sans regarder puisque toute voiture s'arrête, de ne pas dire merci quand on tient la porte parce que bon quand même c'est la moindre des choses de tenir une porte, et franchement les Suédoises sont très mignonnes mais les blondes aux yeux bleus c'est d'un commun, et les poussettes de compétition version racing tout terrain dans le métro, quoi de plus normal?).

Alors voilà, envie de faire mon asocial, envie de parler avec des Suédois ou avec des expat' de plus de quelques jours, envie d'aller sauter en parachute, de retrouver mon orchestre. Petite envie qu'elle soit là aussi, et à tout prendre un peu plus de soleil ça ferait pas de mal. Mais surtout plu d'Erasmus (le s étant en option pour ne pas enduire de tout plein d'erreur mes nombreux (AHEM) lecteurs), enfin en tout cas pas à Stockholm quoi.

De toute façon j'aime pas les gens. Les gens ça sert à rien. Beuh.

08 08 2005

Sinon en attendant...

Moi je vous conseille d'aller , où le génie et la folie artistiques cohabitent.

Amoureux des chats s'abstenir...

08 08 2005

J'adooooooore windows

Suite à une défaillance du fichier boot.ini de ce cher windows XP de mes deux, je me vois dans l'obligation de restreindre mes pulsions littéraires frénétiques.

Retour dans quelques temps.


EDIT: Bah en fait c'est pas que la faute de ce cher windows, mon ordi était un peu vieux et dans l'excitation du retour mon disque dur a rendu l'âme. Paix à celle-ci donc, et longue vie à son successeur.
Mais bon windows ça craint un peu quand même hein.

05 08 2005

Absurdités

  • Entendu ce midi dans la bouche d'un footballeur Lyonnais :

Joueur1 : Alors ça va mieux ton genoux?
Joueur2 : Ah ouais, là j'ai repris, je cours c'est génial!
Joueur1 : Eh dis le métro il marche pas, on rentre à pied?
Joueur2 : Ca va pas? Une demie-heure à pied? A la limite on va chercher le bus mais pas plus!


  • Vu à la télé, coupe scandinave féminine de golf :

Le présentateur : Ah quel superbe coup! Et la balle qui file directement vers le trou! C'est superbe!
S'en suit un plan fixe sur le green, et un blanc d'environ 20s
La présentatrice : Euh vous voyez la balle vous?
Le présentateur : Hem... Euh... Non...

Le superbe coup avait fini dans un tas de sable.

04 08 2005

Ryanair c'est de la m... c'est pas cher.

Il est vrai que pour ce qui est du service clientèle, il ne faut jamais s'attendre à un excès de zèle de la part d'une compagnie qui n'emploie ses excès de zèle qu'à accroître ses profits.

J'avais donc réservé deux places sur le vol ryanair de mardi soir, Paris-Stockholm, afin de rejoindre ce beau pays dans le but avoué de perfectionner mon suédois. Deux places car comme vous ne le savez peut-être pas, je voyage avec mon violoncelle qui a droit à sa place à lui parce que voilà (soute, fragile, casser, cher, dépression, toussa). Nous embarcâmes à l'heure prévue, non sans m'être auparavant fait rouler dans la farine parce que si il faut payer une place normale pour un violoncelle, la-dite place normale ne donne pas droit à plus de bagages en soute. Faut pas déconner non plus hein. Un quart d'heure après l'embarquement, annonce du pilote : il y aurait un petit soucis avec un moteur, il faut une confirmation d'un ingénieur, l'avion ne peut pas décoller avant... 3 heures.

Ahem. Zut. J'irais même jusqu'à dire : chier. Si si, dans ces cas là l'écart de langage est conseillé afin d'éviter le pétage de plomb.

S'en suit une deuxième annonce nous demandant de descendre de l'avion, munis de nos billets. Re-ahem. Chier bis. Et Bordel de cul histoire de vraiment rétablir l'équilibre des pressions.

L'histoire pourrait continuer, avec l'hôtel que l'on doit payer de sa poche (et où le choix de ne pas le faire reste limité, puisqu'il est 22h30, que l'aéroport va fermer ses portes sous peu et que Paris c'est loin) et qu'on n'est pas sûr de se voir rembourser, le rendez-vous fixé à 10h devant l'hôtel par l'aéroport et la navette qui arrive avec une heure de retard, le retard de l'avion, la perspective de se faire virer de son cours de langue parce qu'on a deux jours de retard. L'histoire pourrait continuer donc mais je vais manquer d'imagination pour mes jurons et le Français ne souffre pas la redite. En passant et puisque ça n'a rien à voir, pourquoi la langue et le Français? Pourquoi pas la Française? Et pourquoi quelle heure est-IL? Oui, pourquoi?

La conclusion c'est donc que Ryanair c'est de la merde, que le service client est inexistant, les clients étant considérés comme des vaches à lait (et encore il doit bien y avoir des éleveurs amoureux de la nature bien plus respectueux avec leurs vaches), les employés de l'aéroport de Beauvais censés renseigner les clients sont incapabes de donner une information unique, concertée et vérifiée, ... mais c'est pas cher quoi. Alors aux personnes pressées, chargées, accompagnées de jeunes enfants : passez votre chemin. Pour les autres sachez que les statistiques de Ryanair (90% de vols à l'heure) sont vraies : j'ai pris l'avion dix fois chez eux, je n'ai eu qu'un problème.

Mais alors quand il y a un problème, on peut dire qu'on en a pour son argent!

02 08 2005

Tillbacka till Sverige

C'est pourtant clair non? Je vais là :

01 08 2005

Ma vie mon blog

Je suis en règle générale et pour peu que je me concentre un peu assez doué pour écouter les gens, comprendre leurs motivations, détecter les non-dits ou les phrases cachées. A l'exception assez notable de mes conquêtes, à croire qu'à trop s'impliquer on s'aveugle, ou bien qu'à trop ne pas vouloir s'impliquer on passe à côté des choses, c'est selon.

Il m'est en revanche assez difficile d'exprimer ce que je ressens, mes peurs et mes doutes mais aussi mes amours et mes envies. Je bute toujours sur le langage, sur les expressions, le style. J'en fais toujours trop et je n'arrive pas à écrire de façon simple, naturelle et fluide.

Alors pour me faire la main j'ai décidé ce blog. Je commence à trouver mes marques, et une fois assimilé le fait que n'importe qui peut me lire et que donc je peux être lu par pas n'importe qui, il est temps de me lancer dans de la vraie écriture, soit de véritables opinions, au risque de me révéler un peu plus ou de susciter des commentaires moins neutres.

Mais en y réfléchissant c'est bien ce que je cherche. Alors je déclare les hostilités ouvertes.

Administration