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14 08 2005

Try to be Cool

Derrière ce petit vocable de quatre lettres, entorse anglo-saxonne récurrente dans mon discours qui ferait frémir le sieur Toubon, se cachent beaucoup de définitions, selon le contexte. Loin des notions hype (prononcer hhhaïpeuh) ou hip (prononcer hip) - dont les origines me sont totalement inconnues (alors que pour cool je vois à peu près) - ou encore djeunz, mon cool à moi se conjugue tantôt comme tranquille, peace, marrant, super, sympa, roots, etc. Cool quoi.

Mais si il fallait donner une définition de quelqu'un digne du qualificatif cool, je serais tenté de donner celle-ci : une personne qui vit sa vie pleinement et sans faire chier ses voisins. Et avec qui je puisse partager un minimum de choses quand même.

La notion est donc singulièrement subjective et une personne cool pour moi peut bien être le plus gros con d'un autre. Rien de très original dans tout ça, on est tous le con d'un autre donc par symétrie on doit bien tous être le cool d'au moins une personne (optimisme oblige). En fait ma notion de cool, au-delà du minimum de conversation indispensable à un début de relation entre deux personnes, s'inscrit surtout dans la continuité de la non-connerie. Une définition par la négative en quelque sorte. Si tu ne m'emmerdes pas, si tu ne cherches pas à m'imposer tes vues sans explications, si tu ne te sens pas plus important qu'un coq dans sa basse-cour et, donc, si tu as un minimum de conversation, tu risques de te voir qualifié(e) de cool.

Et il m'a donc été donné l'occasion, ce week-end, d'entrevoir une version de chaque, que nous appellerons Patrick et LaKone, parce que Patrick est le nom du mec cool et je ne connais de LaKone que son état, pas son prénom, parce qu'elle ne s'est jamais présentée et que je n'ai pas cherché à en savoir plus sur sa vie. Patrick est le gars qui m'a un peu tout montré de l'aérodrôme entre deux tandems, qui m'a préparé et vérifié mon matos, sans prise de tête excessive, qui m'a demandé à chaque fois que je l'ai croisé comment ça se passait, le tout en Suédois et avec patience (oui parfois j'ai l'impression que le Suédois s'échappe de ma tête pour vivre sa vie dans un univers parallèle et du coup je comprends plus trop, mais ça ne dure jamais trop longtemps). Alors que LaKone a décrété que je ne pouvais pas parler Suédois (logique je suis étranger), que je ne savais pas plier un parachute (elle a même essayer de convaincre un responsable que je ne savais pas), qu'il était aberrant de ne pas avoir de gants (c'est vrai qu'en plein été c'est in-dis-pen-sable), que j'avais sûrement appris à sauter avec des branques, et qui a tout vérifié ce que des personnes compétentes avaient déjà vérifié. Une sorte de Madame Jesaistoutmieuxquelesautresetjeveuxtoutcontrôleretlàçacommenceàêtrelongcommenom.

Bizarre comme dans ces moments-là, la plus mignonne des Suédoises peut devenir une grosse masse de chair informe et repoussante que l'on cherche à éviter à tout prix. Quel gâchis. Maintenant si on pouvait m'expliquer ce qu'elle et ses comparses peuvent bien tirer de ce genre de comportement, ça m'intéresse.

14 08 2005

Sauter ailleurs, avantages et inconvénients

Il en est du parachutisme comme du reste : à divers endroits correspondent diverses habitudes, diverses coutumes. J'ai donc dû découvrir les différences avant de pouvoir faire quoi que ce soit, et j'ai aussi découvert au fur et à mesure, ce qui n'a pas toujours été joyeux.

Bref. Tout d'abord replaçons les choses dans leur contexte : sauteur débutant (18 sauts maintenant) mais déjà un peu accro, j'ai décidé d'aller voir si Gryttjom était un centre convivial. Réponse : oui. Le temps n'était pas vraiment au rendez-vous (j'ai seulement pu sauter deux fois en un jour et demi) mais ce n'est que partie remise pour le week-end prochain. Passons maintenant à l'analyse de l'expérience :

  • AVANTAGES (entre autres) :
  1. Découverte d'un nouvel endroit, vu du ciel qui plus est
  2. Echanges avec plein de gens, Suédois pour la plupart, et en Suédois la plupart du temps
  3. Sauts depuis un AN-28 (Cf photo) avec 22 parachutistes et sortie par un gros trou béant vers la queue de l'appareil : effet garanti !
  4. Il arrive que des personnes vraiment super cool fassent tout pour vous mettre à l'aise


  • INCONVENIENTS :
  1. Tout le monde ne fait pas vraiment confiance à vos capacités
  2. Personne ne sait plier comme vous, donc personne ne peut vous aider, mais surtout tout le monde doute de vos capacités
  3. Les Suédois ne mettent pas l'accent sur les mêmes points de sécurité, ce qui donne lieu à des frictions
  4. Il arrive que des personnes pas cool cherchent vraiment à vous faire chier (j'y reviendrai dans le prochain épisode)
  5. La Suède c'est bien mais le temps est vraiment... hmm pourri disons.
  • CONCLUSION : J'y retourne la semaine prochaine, donc c'est concluant non? Par contre y'a un truc hallucinant, c'est que presque tous les Suédois que j'ai vu sauter et ayant moins de 100 sauts sont des grosses bites sous voiles. Je suis déjà pas très doué moi mais alors à ce point...

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