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30 07 2005

Une place, une seule?

Je m'étonne encore et toujours de ce schéma familial qui apparaît dans pour ainsi dire toutes les familles que je connais : avec le temps se forme une sorte de hiérarchie dans la fratrie (je rêvais d'écrire un jour ce mot). Chacun occupe une place, un rôle plus ou moins choisi et tout manquement à ce rôle est perçu comme une sorte de dédain vis-à-vis de la famille, un refus de celle-ci voire carrément un rejet.

Seul (maigre) avantage à cette situation de non-conformité (ça aussi ça pète), l'éclatement au grand jour des conflits, mais bon pendant un repas dit d'anniversaire on cherche à éviter quand même.

Et je m'interroge. Quand j'ai quitté la maison, j'ai changé. Je suis ensuite parti à l'étranger, j'ai encore changé. Je n'appréhende plus les situations de la même façon, je n'ai plus les mêmes envies, plus les mêmes réactions. Et pourtant je garde cette même image auprès d'eux, qui si elle n'a jamais été complètement juste, était au moins compréhensible auparavant. Mais plus maintenant, alors que je fais des efforts à la fois pour écouter et m'ouvrir.

Je n'aime pas entrer en conflit avec les gens que j'aime, encore moins quand il existe dès le départ une base d'incompréhension ou de méconnaissance. Je n'aime pas me sentir en décalage pendant tout un repas, et je n'aime pas m'énerver tout seul parce que j'ai l'impression d'être le seul à voir qu'il y a à la fois et méconnaissance, et incompréhension.

Alors c'est lâche, petit, faible, ce qu'on voudra. Mais je suis vraiment soulagé de repartir dans trois jours. L'impression de manquer un peu d'air et d'espace.

27 07 2005

To-do list

Et enfin pour ma mémoire à moi, reprise de la liste d'un billet précédent avec les choses faites, les choses à faire, les choses ajoutées :

  • Reprendre sérieusement le violoncelle, faire partie d'un ensemble
  • Faire régulièrement du sport dès la rentrée (ahem...)
  • Etablir un itinéraire à peu près fixe pour mon tour du monde
  • Faire une liste de ce que je dois emporter pour ce tour du monde
  • Jongler à 5 balles
  • Refaire du parachutisme cet été
  • Visiter Oslo, Helsinki, Copenhague et St Petersbourg
  • Aller chercher le papier du don d'organes à l'hôpital
  • Maîtriser mon appareil numérique, surtout en noir et blanc
  • Tricoter mon écharpe grande et noire (hem... et finir l'autre aussi)
  • Dire à ma voisine que c'est une des filles les plus charmantes que j'ai rencontrées TROP TARD
  • Lire plus de livres sur le Bouddhisme
  • En lire encore plus
  • Me remettre sérieusement à l'Espagnol, puis à l'Allemand (on voit ça avec les cours de la rentrée)
  • Entamer enfin l'écriture de ce roman qui me trotte dans la tête
  • Finir la mise en page de mon site
  • Parler Suédois à peu près correctement
  • Donner de l'épaisseur à ce blog (facultatif)

27 07 2005

Next stop

Si tout se passe bien ce sera , à quelques kilomètres de Stockholm


L'occasion d'apprendre que chute libre se dit fallskärm på svenska!

27 07 2005

Flou

C'est bizarre cette sensation de vivre tout de loin, comme au travers d'un épais brouillard. Ce sentiment qu'on ne fait plus totalement partie de tout ce qui nous entoure, qu'on s'est éloigné et qu'on en est devenu indifférent.

C'est aussi bizarre de se retrouver régulièrement face à ce genre de sensations, de ne pas savoir quoi faire et de finalement s'en accomoder. En partie parce qu'on ne peut pas faire autrement d'ailleurs.

C'est encore plus bizarre d'être persuadé, à force, de devenir dépendant de ce point de vue extérieur volontaire. De ne jamais se sentir impliqué et de ne rien faire pour s'impliquer plus avant. Et de se dire que ce n'est en fait pas seulement parce qu'on a peur de s'ouvrir, mais simplement parce qu'on se sent bien comme ça.

Ce qui est bizarre enfin, c'est d'entendre les mêmes réflexions, les mêmes sentiments et les mêmes craintes dans la bouche d'une autre personne. Et de ne pas réussir à exprimer clairement que les mots je comprends ce que tu veux dire sont pensés, pesés et réfléchis, et qu'ils veulent vraiment dire ce qu'ils disent.

Il est difficile d'écouter et d'être disponible pour ceux qu'on aime lorsqu'on n'a pas un minimum de recul. J'ai juste peur d'en prendre trop et de ne plus entendre ce que l'on a à me dire.

26 07 2005

Histoire quand tu nous tiens

La Suède est une monarchie depuis... mmh... pas mal de temps disons. Et la dernière dynastie en date dure depuis qu'un officier de Napoléon a été mis sur le trône de Suède (suite à une lignée sans descendance d'un Charles XIII) avec la bénédiction de Napoléon lui-même qui pensait se créer un bon allié (alors qu'en fait le dit officier tourna sa veste à la première occasion, et bien lui en prît au vu de la suite des évènements).

L'officier dont il est question s'appelait Jean-Baptiste Jules Bernadotte et naquit à Pau. Pau où, donc, je passais une petite semaine de vacances, mais ça n'a rien à voir avec Bernadotte si ce n'est que Pau. Bref.

Le truc marrant dans cette histoire, c'est que Bernadotte, en plus d'avoir un patronyme pas facile à porter, était plus célèbre pour son incompétence militaire que pour ses qualités de futur gestionnaire de pays scandinave. Il s'était même vu retirer plusieurs fois le commandement de ses armées parce qu'il arrivait toujours en retard, où parce qu'il ne servait à rien sur un champ de bataille. On l'aurait même entendu dire à propos d'une baïonnette : Mais c'est pas un peu gros pour se curer les dents?

D'aucuns trouveront là bien vite une raison à la neutralité de la Suède (j'en vois deux qui ricannent là, ça suffit!) mais ce serait oublier les prouesses de Général que notre Bernadotte national réalisa face aux maréchaux Ney et Oudinot. Comme quoi la vie est question de motivation. Et suivre les ordres d'un gars qui ressemble à Clavier, dans le genre démotivant...

20 07 2005

Mon dos? Mes cheveux?

Afin de ne pas décevoir mon lectorat, et particulièrement une Québecquoise curieuse de son état, je me devais de vous conter une mésaventure.

Malheureusement, celle-ci n'aura pas mon dos pour sujet. Car il va bien, merci pour lui, et ma visite de contrôle de lundi l'a confirmé. En revanche, mes cheveux. Car oui, n'en déplaise à certains (encore que, quand ça fait rire ça fait pas de mal) j'ai une crinière de plus en plus fournie, et parfois cela pose quelques problèmes.

Je ne veux pas parler ici des soins capillaires, torticolis et autres désagréments annexes, mais bien du délit de sale gueule dont j'ai été la victime dans le train Zürich-Dijon. Comme chacun sait, Zürich (superbe ville en passant, et même en y restant finalement parce que bon) se trouve en Suisse, et Dijon... Ben Dijon c'est en France. Et donc entre les deux il y a une frontière. Et qui dit frontière, dit douaniers.

Hors le douanier, qui a traversé la moitié d'un train sans inquiéter personne, est là pour traquer le fraudeur, le passeur de drogue, le clandestin et, donc, le chevelu. Car le chevelu est par essence louche. Quand le chevelu est assis sur un strapontin entre deux wagons (pour cause de train bondé et de billet place assise selon disponibilité), pieds nus parce que c'est plus agréable, lisant un bouquin en anglais avec une balle de jonglage dans une main, cette fois c'est certain, le douanier a dégotté un fraudeur/passeur de drogue/clandestin, alors il traque.

J'ai donc dû vider mes poches, mon sac à dos, mes poches de sac à dos, répondre à 10mn de questions et tenter d'expliquer pourquoi quand on est franco-suisse, on a un passeport Suisse et une carte d'identité Française. Tout ça pour des cheveux. La vie est décidément dure.

oui cette anecdote manque de piquant, mais il s'est vraiment rien passé d'autre d'exaltant.
la prochaine fois j'emporterai du caramel en barre, pour rigoler.

20 07 2005

Accro

Ben oui je suis accro, et pour la peine j'inaugure une nouvelle catégorie.

Mais tout d'abord plantons le décor :
Je suis à Annemasse, petite ville à 5mn de Genève, côté français. Il fait un temps magnifique, quoiqu'un peu venteux. J'ai déjà rongé mon frein une journée entière à attendre que la bise se calme, et je commence à être très impatient. Lorsque le big boss me dit de me préparer, mon coeur a un sursaut : ça y est, après deux ans c'est reparti pour un tour.

J'ai déjà raconté ma première fois. Les sensations changent un peu avec le temps, mais elles sont en fait toujours plus belles. Non seulement on maîtrise de plus en plus ce qu'on fait, mais on apprécie tout en mieux, la chute elle-même, la liberté, les paysages. Et soit-dit en passant, avoir le Mont-Blanc ET le Lac Léman en fond de chute c'est un pur bonheur! (pour les sauteurs, c'est )

Alors voilà, maintenant que j'ai mon brevet A, je crois que je vais essayer d'aller sauter un peu partout. Prochain arrêt, la Suède!

09 07 2005

Sursis / Le vol du corbeau

Dans le monde de la bd, il y a toujours quelque chose qui m'attire au premier coup d'oeil, que ce soit le scénario, le dessin, parfois un des auteurs, parfois même la collection.

Mais des fois je vais chez mon libraire préféré, spécialiste es bds et commençant à bien connaître mes goûts (ce qui est assez plaisant mais aussi extraordinaire compte tenu de mon éclectisme), et je lui demande de me proposer quelque chose. Des fois avec des spécifications, des fois sans.

Là, la seule de mes spécifications était que je voulais un "one shot" (ie une histoire en un seul tome), et mon libraire qui est commerçant a réussi à me faire acheter non pas une mais quatre bds. Et je dois dire qu'une fois de plus je ne regrette pas de lui avoir fait confiance.

Je sens que vous vous impatientez alors j'abrège : deux histoires, liées mais indépendantes, de deux tomes chacune. Sursis et, donc, Le vol du corbeau. Deux histoires simples et belles, qui sonnent vrai, par Gibrat (aucun véritable bon site et le monsieur se fait discret donc je vous laisse le soin de chercher par vous-mêmes) dans la collection Aire Libre aux éditions Dupuis. Un véritable moment de bonheur, avec un vrai bon scénario et de somptueux dessins.

En bref : à découvrir!

09 07 2005

Ostéopathie

Oui depuis quelques mois j'avais un peu mal au dos à cause d'une bête mésaventure (ahem...).

Sentant le parachutisme arriver, je me suis dit qu'il était stupide voire inconscient (ou l'inverse) de partir sauter avec un dos en vrac (et encore je parle pas de mon genou). Bref j'ai donc décidé d'aller consulter un kiné, qui se trouve être aussi ostéopathe et barbu mais ce dernier détail n'influe en rien sur le reste de mon histoire.

Je vais donc chez ce brave homme qui après avoir posé quelques questions et mon derrière sur la table d'auscultation, entreprend de me faire faire trois fois un geste en appuyant dans mon dos. Puis l'air de rien, me demande de laisser détendre.
Sur le coup je me suis dit qu'il était marrant et que j'avais pas grand chose à détendre après l'effort surhumain fourni. Mais au bout de 3-4mn je me suis dit que le bas de mon dos chauffait quand même sévèrement. Il m'a refait deux ou trois trucs bizarres ensuite, j'ai passé la journée d'hier avec des courbatures dans le dos, et ô miracle! ma douleur dans le dos s'est évaporée.

Bon il a failli s'étrangler quand je lui ai dit que j'allais sauter dans quelques jours, mais il en a aussi profité pour me redonner rendez-vous (acte désintéressé s'il en est puisque je ne paierai pas cette visite de contrôle).

Mais mon dos va bien, et en trois mouvements. Je trouve ça extraordinaire...

08 07 2005

Ca approche

C'est bizarre, je suis pourtant pas un spécialiste, ni un véritable accro (bon ok j'aime quand même vraiment ça) mais ça me fait toujours la même chose : quand je regarde un paysage, quel qu'il soit, une des premières réflexions que je me fais c'est de savoir si oui ou non il est possible de sauter en parachute étant donné le temps, les nuages, etc.

Bon d'accord je suis peut-être un peu accro.

Tout ça pour dire que bon, dans trois jours maintenant je vais resauter. Et que je suis tout excité à cette idée. Je suis tombé par hasard sur une video d'un saut en tandem. Et j'ai revécu toutes les sensations que j'ai eues la première fois que la porte de l'avion s'est ouverte. Et bondiou j'aimerais déjà y être!

06 07 2005

C'est beau la Norvège?

En règle générale... mmh oui.

04 07 2005

Et vous avez bien vu leurs panneaux ?!?!!?

04 07 2005

Y'a pas à dire...

Mais les Norvégiens ont de sacrées lacunes en orthographe!

03 07 2005

Voyage et solitude

Je viens de recevoir un mail d'une amie qui est actuellement en voyage (un peu forcé, mais un peu voulu quand même), seule. Elle s'est donc vite retrouvée face à elle-même, face à la solitude, et m'a souhaité bon courage pour mon voyage à venir.

Il est vrai que je me suis souvent posé la question de la solitude pour ce voyage que je veux entreprendre seul. Le fait de partir en solo est une composante essentielle à mes yeux, parce que le but de mon tour du monde est aussi de me découvrir, de toucher du doigt mes limites. Ajouté au fait qu'il est plus simple de faire un itinéraire tout seul et que pour rencontrer des gens je suis persuadé qu'être seul est optimum, ma solitude choisie s'est imposée.

Mais je ne crois pas craindre cette solitude, pour cette raison et aussi parce que je la côtoie depuis un petit moment.
Tout au moins dans ma tête à défaut d'une véritable solitude apparente - et il est parfois difficile de faire accepter un ressenti qui ne colle pas à l'apparence. Car de même qu'il est dur de faire comprendre subtilement à quelqu'un que le sourire perpétuel qu'on arbore n'est qu'un paravent, un masque censé sauver les apparences (après tout, pour quelles raisons un ado sans problème scolaire, médical ou familial aurait le droit légitime de se plaindre?), il est difficile de faire passer le message de sa propre solitude sans blesser son entourage.
Pour être exact, il faut aussi dire que j'ai toujours été conscient, plus ou moins, des gens qui m'entouraient et pour lesquels je compte ou comptais. Mais la présence des autres ne suffit pas nécessairement à combler le vide qu'on sent en soi parce qu'on n'arrive pas à sentir et trouver sa place.

Bref tout ça pour dire qu'au fil du temps je me suis habitué à me sentir seul. Alors je ne me fais pas d'illusion, ce sera dur de temps à autres ; mais en définitive, je devrais m'y retrouver, et peut-être au final remplir ce vide.

01 07 2005

Dotclear c'est bien

Bon ok vous allez me dire : tout le monde arrête pas de le répéter donc encore heureux et aussi à quoi bon changer autrement?. Et vous aurez raison.

Mais quand même c'est une précision qu'il est bon de signaler, ainsi que l'aide extraordinaire apportée par Madame Kozlika et son petit Dotclear illustré.

Alors encore deux ou trois expériences retouches gros changements et je serai satisfait de ma nouvelle page!

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