Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche Aller à la page d'accueil

Retour à la page d'accueil

« avril 2006
lunmarmerjeuvensamdim
12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930

21 04 2006

Citations II

Une des raisons à mon envie de voyager seul :

Partagées avec un compagnon de voyage, les impressions sont moins concentrées. Avec lui vous parlez français et des choses de France. Vous l'aurez toujours sous les yeux, point de comparaison rapproché et premier plan derrière lequel le tableau fera contraste et reculera mécaniquement. Toute critique est une comparaison. (...)
Seul, au contraire, à vivre la vie et parler la langue d'un autre milieu, on finit par en subir l'influence et penser autrement.

Jacques Bacot, in Le Tibet révolté

05 11 2005

Recherches, préparation et rêveries consécutives

Quand j'étais petit, puis moins petit et jusque très dernièrement, je ne préparais jamais mes voyages. Lire un guide de voyage, chercher les lieux que je ne voudrais pas manquer, m'intéresser à l'histoire d'un pays ou d'une ville, tout ça je ne le faisais pour ainsi dire pas. Au mieux je m'y intéressais une fois sur place, au pire j'écoutais d'une oreille distraite les lectures à haute voix de ma mère.

Et puis là ben je suis bien obligé de fouiller, chercher, dégoter des petites astuces ou juste planifier un minimum mon itinéraire vu que je pars seul et qu'un tour du monde ne s'improvise pas complètement. Et je découvre à cette occasion l'immense joie de la recherche, parce qu'on se projette déjà dans le voyage, comme un prélude fort agréable, excitant et pour tout dire un peu frustrant parfois vu que l'échéance est encore un peu loin (mais pourquoi suis-je obligé de me taper ce stage à la con avant de partir???). En tout cas tout ça me conforte dans mon idée de partager mon voyage et mon expérience : je dois et devrai beaucoup trop à tous les sites ayant trait aux tours du monde (de près ou de loin) pour de pas rendre la pareille.

En attendant mes conseils fulgurants (si si) vous pouvez faire un tour sur aroundtheworlds.com, c'est un site pcomplet sur les voyages en général.

20 09 2005

Je me la pète si je veux le retour

Juste pour faire bisquer certaines personnes, rire d'autres et franchement n'en intéresser qu'une infime partie, voilà mes cartes à moi :

Une carte du monde
Les pays que j'ai visités à l'heure actuelle, ce qui représente 22 pays et... 9% du monde.

Une autre carte du monde
Et là c'est ce qui devrait être dans un an et demi. 39 pays et 17% du globe (quand même!).
En tout cas je suis rassuré, j'ai encore de quoi m'occuper et pour pas mal de temps (sans compter qu'un pays se revisite, encore, et encore, et encore...)

Sources : Ma vie (ahaha je suis trop drôle) et www.world66.com.

04 08 2005

Ryanair c'est de la m... c'est pas cher.

Il est vrai que pour ce qui est du service clientèle, il ne faut jamais s'attendre à un excès de zèle de la part d'une compagnie qui n'emploie ses excès de zèle qu'à accroître ses profits.

J'avais donc réservé deux places sur le vol ryanair de mardi soir, Paris-Stockholm, afin de rejoindre ce beau pays dans le but avoué de perfectionner mon suédois. Deux places car comme vous ne le savez peut-être pas, je voyage avec mon violoncelle qui a droit à sa place à lui parce que voilà (soute, fragile, casser, cher, dépression, toussa). Nous embarcâmes à l'heure prévue, non sans m'être auparavant fait rouler dans la farine parce que si il faut payer une place normale pour un violoncelle, la-dite place normale ne donne pas droit à plus de bagages en soute. Faut pas déconner non plus hein. Un quart d'heure après l'embarquement, annonce du pilote : il y aurait un petit soucis avec un moteur, il faut une confirmation d'un ingénieur, l'avion ne peut pas décoller avant... 3 heures.

Ahem. Zut. J'irais même jusqu'à dire : chier. Si si, dans ces cas là l'écart de langage est conseillé afin d'éviter le pétage de plomb.

S'en suit une deuxième annonce nous demandant de descendre de l'avion, munis de nos billets. Re-ahem. Chier bis. Et Bordel de cul histoire de vraiment rétablir l'équilibre des pressions.

L'histoire pourrait continuer, avec l'hôtel que l'on doit payer de sa poche (et où le choix de ne pas le faire reste limité, puisqu'il est 22h30, que l'aéroport va fermer ses portes sous peu et que Paris c'est loin) et qu'on n'est pas sûr de se voir rembourser, le rendez-vous fixé à 10h devant l'hôtel par l'aéroport et la navette qui arrive avec une heure de retard, le retard de l'avion, la perspective de se faire virer de son cours de langue parce qu'on a deux jours de retard. L'histoire pourrait continuer donc mais je vais manquer d'imagination pour mes jurons et le Français ne souffre pas la redite. En passant et puisque ça n'a rien à voir, pourquoi la langue et le Français? Pourquoi pas la Française? Et pourquoi quelle heure est-IL? Oui, pourquoi?

La conclusion c'est donc que Ryanair c'est de la merde, que le service client est inexistant, les clients étant considérés comme des vaches à lait (et encore il doit bien y avoir des éleveurs amoureux de la nature bien plus respectueux avec leurs vaches), les employés de l'aéroport de Beauvais censés renseigner les clients sont incapabes de donner une information unique, concertée et vérifiée, ... mais c'est pas cher quoi. Alors aux personnes pressées, chargées, accompagnées de jeunes enfants : passez votre chemin. Pour les autres sachez que les statistiques de Ryanair (90% de vols à l'heure) sont vraies : j'ai pris l'avion dix fois chez eux, je n'ai eu qu'un problème.

Mais alors quand il y a un problème, on peut dire qu'on en a pour son argent!

03 07 2005

Voyage et solitude

Je viens de recevoir un mail d'une amie qui est actuellement en voyage (un peu forcé, mais un peu voulu quand même), seule. Elle s'est donc vite retrouvée face à elle-même, face à la solitude, et m'a souhaité bon courage pour mon voyage à venir.

Il est vrai que je me suis souvent posé la question de la solitude pour ce voyage que je veux entreprendre seul. Le fait de partir en solo est une composante essentielle à mes yeux, parce que le but de mon tour du monde est aussi de me découvrir, de toucher du doigt mes limites. Ajouté au fait qu'il est plus simple de faire un itinéraire tout seul et que pour rencontrer des gens je suis persuadé qu'être seul est optimum, ma solitude choisie s'est imposée.

Mais je ne crois pas craindre cette solitude, pour cette raison et aussi parce que je la côtoie depuis un petit moment.
Tout au moins dans ma tête à défaut d'une véritable solitude apparente - et il est parfois difficile de faire accepter un ressenti qui ne colle pas à l'apparence. Car de même qu'il est dur de faire comprendre subtilement à quelqu'un que le sourire perpétuel qu'on arbore n'est qu'un paravent, un masque censé sauver les apparences (après tout, pour quelles raisons un ado sans problème scolaire, médical ou familial aurait le droit légitime de se plaindre?), il est difficile de faire passer le message de sa propre solitude sans blesser son entourage.
Pour être exact, il faut aussi dire que j'ai toujours été conscient, plus ou moins, des gens qui m'entouraient et pour lesquels je compte ou comptais. Mais la présence des autres ne suffit pas nécessairement à combler le vide qu'on sent en soi parce qu'on n'arrive pas à sentir et trouver sa place.

Bref tout ça pour dire qu'au fil du temps je me suis habitué à me sentir seul. Alors je ne me fais pas d'illusion, ce sera dur de temps à autres ; mais en définitive, je devrais m'y retrouver, et peut-être au final remplir ce vide.

Administration