Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche Aller à la page d'accueil

Retour à la page d'accueil

« janvier 2006 »
lunmarmerjeuvensamdim
1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
3031

28 01 2006

Aaah la Nostalgie, Simone, la Nostalgie... (*)

Semaine propice aux souvenirs, et du même coup à ce petit aiguillon fourbe qui appuie pile où il faut pour qu'on ressente le vertige et le vide dans ses tripes.
Ça a commencé bêtement par un film sur Arte : Après la Love-parade, en allemand dans le texte Julietta. Rien de particulièrement extraordinaire, si ce n'est une comédienne plutôt jolie ; mais c'est typiquement le genre de film que je regardais quand j'avais 14-15 ans, toujours sur Arte, les vendredis et samedis tard le soir. Un peu de drogue, un peu de sexe, un peu de techno, un peu déjanté, un peu de scénario. À part la minceur du scénario, tout ce qui ne constituait pas ma petite vie de l'époque.
Ça a continué avec un moyen-métrage, toujours sur Arte, Manue bolonaise. Ce coup-ci je suis reparti quelques années avant, 11-12 ans, les premiers émois et bien sûr la première déception, les boums et les slows, le pull tout doux de Marie R., et ma joue contre ses seins... Oui j'étais petit à onze ans, et ça n'avait finalement pas que des inconvénients.
Et puis une musique pour finir. Inside of Love de Nada Surf. Le lycée, seize ans, un puissant sentiment de solitude, un mal-être adolescent et la certitude de ne pas être à ma place. Seize ans... Pas la plus joyeuse des périodes de ma vie, définitivement...

On y repense, on sourit - parfois tristement - on imagine ce qu'on ferait si on retournait dans son passé, avec sa personnalité d'aujourd'hui, on tourne les situations dans tous les sens, encore et encore, pour savoir ce qui aurait changé. Et finalement on se dit que malgré tout, c'est aussi tout ça, nos erreurs, nos regrets et même nos blessures qui font qu'on en est là où on en est. Alors à choisir, ne changeons rien. Ça tombe bien d'ailleurs, on ne peut rien changer.

(*) Librement pompé - et même pas honteusement - sur la fin de la "Chronique de la Haine Ordinaire" intitulée Aurore. C'est du Pierre Desproges, mais était-il nécessaire de le préciser?

25 01 2006

Phénomène étrange

Depuis un peu plus d'un mois maintenant, il m'arrive de plus en plus souvent de commencer un billet et de ne pas le finir. Ou alors de le finir, de le relire et de ne pas le publier. Étrange non?
À croire que je me suis soudain éveillé à l'auto-censure. Ou alors je suis redevenu timide...

Tout ça pour dire que j'ai découvert qu'on pouvait très facilement faire des majuscules accentuées, même avec un clavier français et une distribution windows. En fait j'aurais dû m'en douter depuis que j'écrivais mon å suédois en tapant alt+0485. Et là une révélation, je fais des Ê, des É, des Å des  et des À et même des Æ si je veux. Il n'est pas inutile de se replonger alors dans la norme ASCII (American Standard Code for Information Interchange) et ses successeurs, UTF-8 et autres ISO 10646. En gros l'enjeu est de coder tous les caractères susceptibles d'être utilisés en une seule et même norme. Et c'est ainsi que l'on peut découvrir une table ASCII étendue avec tout plein de caractères et des codes associés (c'est ). Plus d'excuse donc pour ne pas faire un petit © ou un € quand le besoin s'en fait sentir, ou tout autre signe diacritique d'ailleurs.

La prochaine fois j'essaie de vous expliquer pourquoi Comic sans MS et pas avec.

20 01 2006

L'heure des choix

Pas de question con aujourd'hui (mais rassurez-vous j'ai déjà trois questions auxquelles je dois répondre), ou plutôt si, mais très personelle et pas si con : je fais quoi maintenant ?

Mon destin des deux prochaines années était il y a encore peu de temps tout tracé :

  • Recherche d'un stage pas trop mal payé, commençant le plus tôt possible
  • Ennui profond pendant six mois en rongeant mon frein avant de partir
  • Départ pour un voyage d'un an
  • Retour en France, déprime et recherche d'emploi moins chiant que le stage

La première étape était déjà bien mal engagée, la rapidité de la démarche laissant fort à désirer. Mais jusque là tout allait encore bien. J'ai alors décidé de contacter un enseignant-chercheur de mon école qui offrait un stage en partenariat avec un célèbre constructeur automobile français (je vous aide c'est en trois lettres). Et voilà sa proposition:

  • Stage commençant mi-février de quatre mois. Ultra intéressant. Non vraiment, c'est même mieux que ça. Sous payé. Non vraiment, c'est pire que ça
  • Un mois de vacances
  • Trois ans de thèse, ultra intéressante
  • Un, deux, trois ans de post-doc

Je suis donc présentement aussi perdu qu'un chameau sur la banquise. Je n'ai pas envie de renoncer à un rêve, mais la perspective de laisser passer une belle opportunité ne me met pas non plus en joie. Je ne me suis jamais vu en chercheur fondamental, mais là on touche à un domaine qui me passionne vraiment. Envisager un tour du monde dans les conditions que j'ai imaginées dans cinq ou six, ou même sept ans est totalement naïf. Faire un stage sous payé pour ne pas faire la thèse qui suit serait dommage. D'un autre côté faire un stage de merde juste histoire de dire qu'on a gagné un peu d'argent...

Je pourrais développer l'idée, mais en fait ça reviendrait à répéter sous diverses formes le praragraphe ci-dessus. Je suis devant une bifurcation, peut-être la plus importante de ma vie. J'ai moins d'une semaine pour savoir si je pose un premier pas dans la direction de la thèse, sachant que je pourrai toujours me reposer la question de la suite à donner fin juin.
En attendant je crois que je vais plutôt aller boire un coup, histoire de me changer les idées.

14 01 2006

Question con du Vendredi 13...

...posée le samedi 14 pour des raisons que vous comprendrez tous.

Pourquoi tout le monde joue-t'il au Loto/Euromillions le vendredi 13?

Je ne peux y tenir plus longtemps et je balance le mot, c'est à cause d'une forme de paraskaviedekatriaphobie et de masochisme combinés (ce blog deviendrait presque philosophiquement incompréhensible...). Paraskaviedekatriaphobie, du grec phobie = la peur, para = contre, skavie = chute, tria = l'essai, et deka = sans caféïne comme tout le monde l'avait deviné (c'est pratique de faire des mauvaises blagues, n'importe qui peut suivre) : en gros la peur d'essayer de faire du parachute sans avoir pris un vrai café, mais vous pouvez vérifier si vous me croyez pas.

La superstition du vendredi, du nombre 13 et de la combinaison des deux n'est pas neuve, ses origines sont complexes, diverses et sont pour tout dire assez floues selon mois (mais c'est ce qui fait toute la puissance d'une superstition : on sait que c'est irrationnel, mais on se débrouille toujours pour trouver des preuves de son existences et des points de départ plus ou moins tangibles). D'aucuns disent que la Bible est l'origine de tout, d'autre que les religions Nordiques ont tout inventé, certains voient des signes dans les civilisations mayas ou japonaises... Un joyeux bordel que tout cela. Pour faire une synthèse de tout ça, mieux vaut lire certains sites ayant une vocation exhaustive plutôt que ma bafouille confuse et approximative. Mais maintenant que je suis là, quelques origines et faits ne seront pas de refus :

  • L'origine Chrétienne

On peut chercher beaucoup de correspondances entre les vendredis, le nombre treize et les évènements de la Bible, mais le plus communément répandu reste l'association du vendredi, jour de la crucifixion de Jésus, et du nombre des convives de la Cène, treize, soit Jésus et les douze Apôtres parmi lesquels le traître Juda. Un fait remarquable (littéralement, à remarquer) est l'absence totale du mot vendredi dans la Bible (moteur de recherche de mots ou expressions du texte de la Bible ici).

  • L'origine Nordique

D'après la mythologie Nordique, lors d'une sauterie organisée par Odin au très select club du Walhalla, le pique-assiette Loki, dieu feu et de la discorde, se ramena à la teuf sans y être invité et porta malencontreusement le nombre de convives à treize. Hors il n'y avait des victuailles que pour douze, et le beau Balder, connu autant pour son appétit que pour son beau minois, tenta de le mettre à la porte. S'en suivit une rixe et la mort de Balder, et le sentiment que dorénavant tout repas à treize devrait de faire en armure, au cas où. (ok j'avoue les témoignages sur cet épisode ne concordent pas tous mais bon)
Le vendredi tiendrait au jour de célébration de la Déesse de la Lune et de la Mer, Freya, tombé en disgrâce (faible mot) suite aux invasions chrétiennes (vendredi= friday -Freya's day- ou fredag en Suédois).

  • L'alimentation populaire

Avez-vous déjà vu une chambre 1313 au treizième étage d'un hôtel? Ou le rang n°13 d'un avion? Depuis les cérémonies sataniques faisant suite aux interdictions chrétiennes sus-mentionnées, comportant 13 présences: douze sorcières (dont Frigga) et un diable, jusqu'aux petits arrangements des ingénieurs, pas de répit. Même les mathématiciens s'y mettent, cherchant des propriétés inhabituelles au nombre treize :
le carré de son symétrique est le symétrique de son carré : 312 = 961 et 132 = 169;
la somme des chiffres de son carré est égale au carré de la somme de ses chiffres: 1+6+9 = 16 et (1+3)2 = 16.
Vraiment, j'en reste sans voix.

Il convient tout de même de reconnaître l'influence grecque et romaine pour expliquer l'ambiguité du vendredi treize : en effet le nombre treize, s'il marquait la rupture, la fin d'un cycle, était également magnifié et considéré comme plus puissant. Ainsi Zeus était-il le treizième Dieu de l'Olympe, et Ulysse, 13ème de son groupe, échappa à l'appétit dévorant du Cyclope. De là proviennent peut-être les vertus de chance dues treize, et un renversement de la paraskaviedekatriaphobie.
Mais ne vous méprenez pas : les seuls chanceux dans cette histoire de vendredis treize sont les Française de Jeux et consorts.

Enfin dans le doute, j'ai rien écrit là-dessus hier. Car comme dit l'adage, prêté à au moins treize auteurs différents,
"Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur".

13 01 2006

Question con du vendredi (6)

Mais pourquoi ne trouve-t'on plus de tubes de dentifrice?

A la demande générale (si si) je reprends ma rubrique délaissée -tout comme le reste de mon blog mais passons- pour me poser une question vraiment très intéressante (non vraiment je suis sûr que je ne suis pas le seul à m'être posé cette question hautement philosophique). En effet qu'est-ce qui a bien pu motiver les designer de récipient à dentifrice pour passer du bon vieux tube à ça :

Je me le demande vraiment. Il est vrai que la technique de vidange de tube demande un minimum d'expérience, pour ne pas laisser la moitié du contenu au fond du tube, pour ne pas s'y reprendre à vingt fois en pliant et dépliant le tube jusqu'au moment où celui-ci se fend, créant alors une deuxième ouverture sans bouchon et une fuite ruinant l'objet définitivement ; pour ne pas lutter, enfin, contre cette saloperie de merde ce dentifrice qui veut pas sortir de ce con de tube à chier qu'est presque fini mais pas totalement et que j'ai encore oublier d'en acheter un neuf avant de rentrer du boulot... Bref la technique de vidange de tube demande un minimum d'expérience.
Mais bondiou de bondiou, 23 ans moins les mois sans dents m'avaient préparé, et je me sentais fort face au tube. Pourquoi diable fallait-il que des designers en mal d'inspiration se fendent d'un packaging révolutionnaire, original et aussi pratique que les becs verseurs à ouverture facile (aaah l'ouverture facile, quel beau concept) qui permettent de foutre du lait partout, sauf dans son bol? Mmh, pourquoi? Pour un peu je relancerais bien une guerre contre les petits fils rouges des crèmes de gruyère...

Ma réponse tiendra en quelques mots : l'art du marketing. On peut aussi appeler ça "ou comment justifier sa paie".
Les études le prouvent, les gens n'aiment pas perdre leur bouchon de tube de dentifrice ; qu'à cela ne tienne, accrochons le bouchon au tube! Conséquence, l'étanchéïté n'est pas totale et le dentifrice risque de sécher ; solution, on rajoute un bouchon énorme au-dessus (énorme pour ne pas le voir finir au fond du lavabo, bien entendu).
Les tubes de dentifrices se ressemblent tous, c'est un fait, et il faut se démarquer! Les couleurs vert fluo, rose fluo et bleu fluo sont déjà prises, alors changeons plutôt la forme! De toute façon avec cet énorme bouchon le tube ne ressemblait plus à rien. Un beau corps rigide, de forme tellement oblongue qu'on dirait un suppositoire géant (d'autres ont eu des idées plus salaces), ça c'est original! Et pour éviter la fuite qui tue, on ne plie plus rien : y'a qu'à pousser à l'arrière et ça sort (ahem).
Oui mais voilà : un emballage rigide, un dentifrice qui sèche à l'entrée et l'obligation de pousser à l'arrière tout en maintenant le bouchon amovible en position ouverte, ça nécessite deux mains. Et avec la troisième on tient la brosse à dents.

Ma conclusion c'est donc que sous prétexte de faire beau, de faire neuf et de faire nouveau, on fait souvent con (et je dis pas ça uniquement parce que je lutte depuis deux semaines avec mon tube, ma brosse à dents et mes trois mains). Je ne m'étendrai pas plus sur les imbéciles qui se sont plaints des difficultés du tube standard et qui ont poussé ces génies de l'emballage à se surpasser. Mais je constate qu'on a remplacé une solution qui marche (plutôt bien quoiqu'on en dise) par une solution qui marche (aussi mais subjectivement moins bien) plus chère et moins écologique. Ou alors c'est Matoo qui a raison avec son Dentigode.

12 01 2006

Tout part en sucette

Je n'ai pas le temps.
Je n'ai pas de stage.
Je n'ai pas d'envies.
Je n'ai pas de patience.
Je n'ai pas de copine.

J'ai mal à la tête.
J'ai des insomnies ou des cauchemars.
J'ai la flemme.
J'ai failli me vautrer en allant chercher le pain (ah le verglas dijonnais, c'est autrement plus traître que la neige suédoise!). J'ai rien à faire.

Au beau milieu de ce magma informe et insipide qu'a été ma journée, je suis tombé (et je ne vous dirai pas comment) sur un texte baptisé érotique. Qui l'est certes, mais qui n'est pas que ça. J'ai trouvé qu'il était bien écrit, que l'histoire était belle et qu'elle donnait à réfléchir. Et surtout, qu'en plus d'être érotique, l'histoire était tout d'abord d'amour - je le cache bien mais je suis affreusement romantique. Pour les curieux donc, voilà le lien (attention il faut être majeur ou au moins averti). Et pour ne décevoir personne je précise qu'il est question d'amour saphique.

La littérature érotique a ceci de particulier, selon moi, qu'elle est soit sublime soit totalement inintéressante. Il n'y a pas d'entre-deux. On peut se forcer à lire un classique, même moyen, afin d'y trouver une idée, une morale, un point de vue. On peut oublier, imaginer, rêver avec du fantastique ou de la SF, même tout juste passable. On a envie de connaître le meurtrier même dans un piètre polard. Mais avec la littérature érotique, soit on ressent ce qui est décrit, soit on s'emmerde (ou alors on lit Arlequin et on pouffe). Le fantasme d'un autre, mal écrit, reste totalement étranger, il ne parle pas ; on se retrouve alors spectateur-voyeur d'une scène qui n'a que peut d'intérêt puisque notre seule imagination est capable de faire mille fois mieux.

Sinon demain je vous parlerai de dentifrice, histoire de revenir à des choses plus terre-à-terre. Et c'est pas ça qui va me mettre de bonne humeur!

07 01 2006

Les mains dans le cambouis

Argh faire un site potable c'est loooooooong. Et c'est sur cette phrase hautement philosophique je vais me coucher (oui je sais, si c'était pour dire ça j'aurais mieux fait d'aller au lit sans passer par la case publication mais je fais ce que je veux).

06 01 2006

Bizarre bizarre

  • Depuis quelques temps je subis l'attaque de moteurs spams enragés. C'est dans ces moments-là qu'on se rend compte de la puissance de Dotclear : deux petits greffons, Spamplemousse et un blocage par référent, et les spams sont bloqués comme par magie. Je n'ai pas honte de le dire, après avoir passé de longues minutes à effacer un à un ces commentaires insupportables (après tout je suis trop jeune pour le viagra et de toute façon je suis tout seul... bouhouhou...), j'ai éprouvé une jouissance intense à les voir bloqués de bien belle manière, et de n'avoir qu'à cliquer sur un bouton pour faire disparaître 25 messages. Aaah magie de l'informatique (magie qui, ironie du sort, permet également de pourrir les blogs avec des spams... bref)
  • Epoque d'hommages à François Mitterand oblige, toutes les émissions s'arrachent les mêmes proches : Attali, Charasse, Badinter, etc, etc, et bien entendu Mazarine Pingeot. En cette belle journée du vendredi, je me suis alors posé cette question con : pourquoi tous les présentateurs, tous les journalistes que j'ai pu entendre, ne l'appellent que par son prénom, Mazarine, et jamais par son nom? C'est à ma connaissance une des seules personnes, avec Jenifer (ahem...) qui bénéficie de tant de familiarité.
  • Enfin, j'apprécie à sa juste valeur ce beau geste de Dame Nature, qui sous prétexte de m'éviter un dépaysement trop brutal, fait tomber la neige à intervalles très réguliers sur ma petite ville française. Si si, j'apprécie.

04 01 2006

Politique, encore

Le couvre-feu est instauré alors que les violences sont quasiment terminées.
Il est maintenu alors que le retour au calme est avéré.
La nuit de la Saint-Sylvestre est déclarée calme, voire très calme.
Le couvre-feu est donc levé 3 jours plus tard.

Un mauvais esprit pourrait y voir une vaste opération de communication visant à montrer que grâce aux actions extraordinaires de notre cher gouvernement (sous la houlette de notre non moins cher Président) tout est sous contrôle ; une opération qui passerait sous silence les vrais chiffres ; peut-être même une opération com' prévue dès la fin des émeutes.

Je reste pour ma part assez étonné que 425 voitures brûlées reflettent une nuit "calme" ou "traditionnelle" pour un premier de l'an, et que 98 voitures brûlées aient été qualifiées de "retour à la normale" en novembre. Et puis au hasard de mes recherches sur les statistiques sur les voitures, je suis tombé sur ça. Et là croyez-moi ça fait encore plus froid dans le dos... Je crois que j'avais rien lu d'aussi obtus, orienté, stupide et écoeurant depuis Merde In France. Hmm c'est si bon de sentir que la connerie a encore de beaux jours devant elle.

02 01 2006

Début d'année

Nous sommes comme chacun sait le 2 janvier 2006. Comme tous les ans personne n'échappe à la malédiction des voeux et autres civilités hypocrites ou convenues. Je ne vais pas refaire un laïus tous les ans, mais voilà le fait est qu'un "Bonne Année" lancé anonymement à la cantonnade me les brise autant que le fameux "ça va" craché à la gueule du quidam sans attendre une seconde une autre réponse que le même "ça va" mais avec une intonation descendante.

Non je vais plutôt faire un bilan parce que c'est dans l'air du temps aussi et que comme ça je me plie quand même au poids de la pression sociale (le poids de la pression, pour une belle sortie, c'est une belle sortie!). Mon bilan de 2005 va d'abord commencer par les attentes que j'en avais fin 2004, que je répète ici en résumé :

Tout d'abord je glausais sur le symbolisme du chiffre rond que me semblais être 2005. En fait les symboles on s'en fout, mais c'est toujours ce qui régule ma vie. Entre autres, faire un tour du monde avant 25 ans ou bien partir juste après mon anniversaire, j'en passe et des meilleurs. Disons pour être honnête que 2005 n'a pas été plus symbolique qu'une autre année, et ne le sera pas plus que 2006.
Ensuite je parlais diplôme et vie active. Mes potes sont donc diplômés, moi toujours pas ; les mêmes potes m'ont presque tous fait faux bond pour la fête du nouvel an que j'avais organisée, et j'ai quand même passé une excellente soirée ; j'en déduis donc que calquer ma vie à la leur n'a pas de sens (avec mention spéciale pour Mlle N.) et ne m'apportera (presque) que des déceptions. Pour la vie active, je n'ai pas changé d'avis, n'étant toujours pas convaincu par la voie prise : plus je tarde à y entrer et mieux je me porte.

En revanche là où j'ai tapé juste c'est en me disant que j'expérimenterais en 2005. C'est d'ailleurs un credo que je vais continuer à suivre, et que je conseille à tout un chacun. Vivre de nouvelles expériences pour vivre, ne pas se laisser dévorer par un quotidien banal et triste, toujours chercher à rendre la vie belle et intéressante. Et il n'est pas forcément nécessaire de partir en Suède ou autour du monde pour appliquer tout ça, mais d'une certaine façon c'est aussi ma façon à moi de concrétiser une envie, une idée.

Pour finir ce premier billet de l'an, ma désormais traditionnelle liste des choses à faire en 2006, avec en préambule cette phrase encore très juste :

J'ai envie d'agir, parce que j'ai l'impression de regarder ma vie sans la vivre depuis trop longtemps.

Et donc ma liste de choses à faire cette année :

  • Finir d'organiser mon tour du monde
  • Partir fin août pour bénéficier d'un climat idéal tout au long du voyage
  • Profiter des 8 mois qui viennent pour me documenter un maximum sur les pays que je veux traverser
  • Mettre au point un vrai site fonctionnel pour accompagner ce tour du monde
  • Essayer de trouver un sponsor photo, renouveler mon appareil et exercer mon oeil
  • Ecrire le livre qui me trotte dans la tête depuis presque deux ans maintenant
  • Jongler à 5 balles (oui je sais celui-là reviens souvent mais ça vient)
  • Refaire du parachutisme et passer mon brevet B avant de partir
  • Aller chercher le papier du don d'organes à l'hôpital
  • Lire plus de livres sur le Bouddhisme
  • Préserver ce que je sais d'Espagnol, de Suédois et d'Allemand
  • Garder contact avec tous ces gens extraordinaires que j'ai rencontrés en un an et demi
  • Me préparer à mon nouveau rôle d'oncle :o)

Et donc comme promis je ne vous souhaite rien d'autre pour cette nouvelle année 2006 que de pouvoir profiter de tout à fond!

Administration