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28 02 2006

Quand je parlais d'imprévus...

Il se trouve que ma voisine, celle qui parle tard dans son téléphone, est Suédoise.
Coïncidence quand tu nous tiens!

27 02 2006

Si c'est un homme, de Primo Levi

J'arrive encore à m'étonner de certaines de mes lacunes. Non pas que le fait d'avoir des lacunes soit étonnant en soi, mais parfois c'est à se demander où j'étais et ce que je faisais durant ma scolarité pour passer à côté de monuments littéraires. Ainsi, j'ai par exemple réussi à lire Kundera, Tanizaki ou Mishima en prenant un soin tout particulier à ne toucher ni à Hugo, ni à Zola. Je n'ai pour ainsi dire pas lu Balzac, presque pas Voltaire et jamais Diderot. Quand on se targue d'aimer lire, voire d'aimer la littérature, ça fait brouillon.

Dans le même ordre d'idée, l'histoire m'a toujours intéressé. J'ai commencé par le Moyen-Âge, j'ai viré à l'Antiquité et j'ai sauté plus ou moins élégamment la Renaissance pour arriver à la Révolution, Napoléon et finalement l'histoire contemporaine. Parmi tout cela il est un sujet qui me touche particulièrement depuis que j'ai vu une photo de mon grand-père dans un petit cadre métallique. J'avais beau être jeune et ne pas savoir grand-chose sur le sujet, j'ai tout de suite senti que cette photo avait quelque chose de sacré et de répugnant tout à la fois. Mon grand-père, une vingtaine d'années, dans un cadre métallique, avec un numéro.

Il aura fallu plusieurs années et un échange de liste des "classiques que tout le monde devrait avoir lu" avec des amis pour découvrir ce qui a été une de mes plus grosses claques littéraires : Si c'est un homme de Primo Levi. La précision des descriptions et les sentiments de malaise et de dégoût engendrés ne sont pas descriptibles ; et quand on se dit que ce que l'ont ressent est encore à des lieues de ce que les déportés ont du vivre, on est pris d'un véritable vertige. Tout dans ce livre est bon à prendre : prise de conscience de l'horreur et de la barbarie, prix de la liberté, commentaires sur la condition de l'homme ; et tout dans ce livre contribue à passer de l'atitude du savoir froid et impersonnel, à celle du ressenti, mille fois plus parlant.

À lire également, le projet pédagogique de l'académie de Dijon autour de l'oeuvre du romancier italien.

23 02 2006

La force de l'habitude

Amateur des portes ouvertes à enfoncer, bonjour. Aujourd'hui, comme son titre l'indique, nous allons débattre de l'habitude et de sa force. Cela ne fait même pas une semaine que je suis de retour à Paris et pourtant j'ai déjà pris le pli.

À 9h08, mon RER passe à Gare du Nord, ce qui implique un départ de chez moi à 8h56, juste après la chronique ciné sur Ouï FM. Je passe par le bâtiment récent avec escalator placés de façon à gagner au moins 2 mn. À 9h15 mon RER arrive, parce que le RER B a toujours du retard. Je me pose sur un siège, j'ouvre un bouquin et je lis pendant 45 mn.
Il s'ensuit une montée au plateau de Palaiseau, sympa, on passe de 49m en bas à 157m en haut sur une distance de 1km environ. C'est du sport mais ça permet de voir se transformer en temps réel de la pluie fine en fine neige, et ça c'est rigolo.
Et quand je rentre le soir, après une nouvelle séance marche/RER, je passe à la boulangerie juste en bas de chez moi. J'achète une baguette tradition, chaude sortie du four, dernière fournée, un délice. Et donc, comme je le disais avant-hier, je passe ma soirée tout seul et je m'éclate.

À partir des constatations suivantes : il faut respecter les horaires, autant au boulot qu'à la boulangerie pour pas la trouver fermée,
ET : perdons un minimum de temps dans les déplacements inutiles et peu plaisants
il ne reste pas une grande latitude à l'improvisation ou à l'originalité. La force de l'habitude donc.

Sauf que voilà, il se passe toujours des trucs marrants. Hier matin, en sortant de ma douche la crinière au vent, j'entends un petit scritch scritch à ma fenêtre. Intrigué, je pousse le rideau et je me retrouve nez-à-nez avec un grand black. J'étais en serviette/crinière au vent, et lui en bleu/grattoir à peinture : j'avais oublié que les travaux de ravalement commençaient.
Grimpant la belle rue escarpée menant à mon labo, suant et crachant mes poumons, je fais une brève halte (intellectuelle, cela va de soi) et je regarde benoitement une façade de maison qui me semble bizarre. Au bout d'une dizaine de seconde je réalise que la façade comporte une porte de garage et une porte d'entrée, mais que cette dernière est dans le vide (la photo viendra quand j'aurai une connexion).
Comateux dans un wagon, je me surprends à écouter une conversation anglaise et à me dire qu'il est bizarre que je ne comprenne pas mieux l'accent du monsieur (gros coup d'humilité)... pour me rendre compte au bout d'un moment qu'il parlait allemand (petit coup de honte).
Station suivante, un groupe de filles. Blondes, yeux bleus. Avec des bottes et des jeans ultra moulants, et des manteaux très moumoutes. Ça sent Stockholm tout ça me dis-je, et ça n'a pas raté : "Vad är klockan nu?" Hmmm.

Alors finalement la force de l'habitude c'est peut-être bien ça.
De pouvoir se faire surprendre à tout instant, par tout et n'importe quoi.

21 02 2006

Faisons le point

Je profite d'une connexion internet de mon exploiteur employeur pour faire un point sur ma situation actuelle.

Car oui, je bosse maintenant, même si c'est payé au lance-pierre, et encore avec des toutes petites pierres. Et non, je n'écris pas souvent parce que je n'ai rien de bien à sortir.

Or donc ma vie se résume en ce moment à ceci : j'ai un stage sous-payé mais intéressant donc, un genoux pété à vie (merci les IRM, finalement j'aurais peut-être préféré ne jamais être au courant), une ex qui s'est remise avec son ex (je n'arrive même pas à savoir si ça me fait quelque chose. ça doit vouloir dire que ça ne me fait rien), un studio cher mais pas trop mal, sauf que TRÈS mal insonorisé (bon je ne l'ai pas encore vue mais au moins ma voisine a une voix charmante. si si, même à minuit et demie au téléphone. ahem), et enfin la paix.
Et oui, je rentre chez moi le soir, je suis tout seul, j'allume ma radio, mon vieux pc tout moisi sans connexion internet, je pose mon mobile qui ne sert à rien sur la table, je me fais à bouffer et je profite de ma tranquillité. J'en profite à un point tel qu'on pourrait même se demander si je ne m'ennuie pas des fois.

Enfin quand je dis "on", c'est une vue de l'esprit, ou bien alors il faut retourner à l'essence même du mot "on", à savoir pronom personnel indéfini. Parce qu'à bien y réfléchir, "on" ne représente personne de vraiment défini. En fait "on" ne représente personne. Parce que si "on" se demandait vraiment si je m'ennuie, alors je pourrais lui dire à "on" que
OUI BORDEL JE ME FAIS CHIER TOUT SEUL LÀ!!!

Et en plus il pleut. Pfff.
Heureusement que j'aime pas les gens sinon on pourrait penser que je déprime. Quel con décidément ce on.

10 02 2006

Question con du vendredi (8)

Pourquoi Comic sans MS et pas avec?

En voilà une autre question très à la con. Réponse immédiate et sans appel : parce qu'on est beaucoup mieux sans MS qu'avec.
À moins d'être un ardent défenseur du monopole. Ou alors on a des actions Mickeysoft. Ou même un lien de parenté quelconque avec Bill. Mais la probabilité de ce genre de choses ne doit pas plafonner très haut tout de même, alors on dit qu'on est mieux sans.

Mais en fait qu'ententons réellement par ce "sans"? Car il n'y a pas que le Comic, il y a aussi le Lucinda par exemple. C'est là qu'une fois encore, wikipédia est utile. Cette fois en anglais, vu que la version française laisse quelque peu à désirer. Je me suis donc rendu et , pour ainsi découvrir que sans voulait bien dire sans, c'est-à-dire la marque d'absence. Que ce terme français était utilisé dans toutes les langues - y compris l'anglais, donc - pour une raison que je ne connais pas (sûrement parce que les imprimeurs Français furent les premiers à les enlever). Et que ce qui était absent dans cette police archi-utilisée (qui a dit trop? qu'il se dénonce!), c'était les serifs ou empattements pour rester en français jusqu'au bout.

Là je me dois de sortir les définitions :
Empattement : TYPOGRAPHIE. Trait plus ou moins épais aux extrémités d'un jambage (en rouge sur l'image).
Jambage : ÉCRITURE. Élément vertical de certaines lettres.

Enfin, Comic est le petit nom propre de cette police inventée en 1994 par Vincent Connare, designer maison de MS Corp., mal-inspiré vous diront les mauvaises langues. Dans l'esprit, cette police rappelant vaguement la typo des comics américain devait servir à accompagner un chien dans un package pour enfant (c'est expliqué ici) parce que le Times New Roman ça le faisait pas. Succès fulgurant, usage à gogo (y compris dans des rapports officiels, sans commentaire, un rapport écrit comme un Superman, ...) et réaction de rejet intense ou plagiat (cf. la police Mac Chalkboard) : voilà pour la petite histoire de cette police.

Donc voilà, Comic sans MS parce que : police rappelant celle des comics américain, sans bitonio aux embouts des lettres et développée par un salarié du mec le plus riche du monde.
Entre nous ça ne me la rend pas plus sympathique pour autant...

06 02 2006

Coup de coeur

Ceci est une révélation. J'ai trouvé LE site musical qu'il me fallait. Mieux que Liveplasma, mieux que n'importe quelle radio, l'outil indispensable pour découvrir de nouveaux artistes et ce totalement gratuit moyennant la présence de quelques pubs même pas gênantes, j'ai nommé :

Pandora

Le concept est simple : on crée une bibliothèque à partir d'un ou plusieurs titres qu'on apprécie, et Pandora se charge de dégoter des morceaux d'autres artistes dans la même veine. Et si ce qui passe ne convient pas, pas de problème, un simple clic et hop! le morceaux est viré de la playlist avec ses petits camarades similaires.

En un mot comme en cent, un DJ perso, avec programmation à la carte. Et possibilité de se créer 100 bibliothèques aux styles différents!

Ça y est, le publi-reportage est terminé. Quand je pense que je suis même pas payé pour faire ça...

05 02 2006

Entreprise rapatriement, logement et photo

Ben voilà, une soudaine envie, en relisant quelques-uns de mes vieux billets : je crois que je vais en remettre certains sur ce blog.
Diablement intéressant n'est-ce pas ?

Sinon vous saviez que trouver un logement sur Paris c'est dur ? Et cher ?

Oh et tant qu'on y est, le thème de mon tour du monde sera Portraits du Monde ou ne sera pas.
Et je vais donc devoir m'entraîner à faire quelques portraits.

03 02 2006

Question con du vendredi (7)

Mais à quoi ça sert franchement un trackback?

Ben oui c'est vrai ça, on voit ça partout et on sait jamais vraiment à quoi ça sert. En plus Nico m'avait promis un jour de me "trackbacker" (ou rétro-lier, c'est selon) et comme il ne l'a jamais fait, j'en profite pour lui expliquer (héhéhé).
Tout d'abord et comme à chaque fois, un petit tour chez Wikipédia (ça mange pas de pain, même si une fois encore "il ne faut pas toujours croire tout ce qui est écrit") : alors selon nos pairs d'internet qui ont contribué à l'article, un trackback (ou rétro-lien donc) c'est un objet informatique qui permet de lier un article B qui nous a plu dans un article A tout en faisant savoir à l'auteur dudit article B qu'il nous a plu et qu'on l'a fait savoir dans notre article A. Oui oui vous avez saisi, en gros c'est pour faire de la pub pour un billet tout en se faisant de la pub pour soi-même.

Ça y est, le plus dur est passé : vous savez désormais qu'un trackback ne sert à rien. Je peux maintenant vous expliquer comment on fait pour faire un truc qui sert à que dalle (hmm ce que j'aime quand j'arrive à toucher l'essence subtile de ces questions à la con). En fait c'est très simple, surtout si on sait comment faire.
Remarque: l'explication n'est apparemment pas très claire. j'ai essayé de faire mieux, mais je crois le résultat n'est pas totalement satisfaisant. But who cares?

Tout d'abord il faut savoir que l'adresse du lien que l'on va utiliser pour renvoyer au billet B dont on veut faire la pub et créer ainsi le trackback peut être différent du lien "réel" du billet. La raison peut par exemple en être que le billet se trouve sur une plate-forme de blog, type blogger, alors que les commentaires et les trackbacks sont gérés par une plate-forme du type HaloScan. Il y a donc bien une utilité aux liens "trackback" à côté des liens "commentaires" à la fin des billets : grâce à eux on peut obtenir l'adresse permanente du billet.
Il faut donc utiliser les "liens permanents" en lieu et place des "liens" dans le corps du billet afin de réaliser un trackback.
Et enfin on "pingue" les adresses URL. Aha. Je savais qu'il y avait une embrouille. Qu'est-ce donc qu'un ping??? Eh bien toujours selon Wikipédia c'est le nom d'une commande permettant d'envoyer une requête ICMP (Protocole de contrôle des messages sur Internet, en Français dans le texte) à une autre machine : en gros c'est le truc qui fera savoir au billet du site B qui vous a intéressé que votre billet A en parle. Mais comment "pinguer"? Avec Dotclear, c'est über-facile. On clique sur l'option "Pinguer les URLs" et on entre les adresses permanentes. Avec Blogger, il faut activer les "Backlinks" dans les options (et éventuellement modifier le code initial pour les vieilles versions). Avec le reste ben je sais pas je connais pas. Mais entre nous qu'importe.

Car à bien y réfléchir et comme annoncé précédemment, un rétro-lien (ou trackback, mais je vois que vous suivez) ne sert à rien d'autre que de se faire sa propre pub. Alors que moi, comme une certaine E-diote, je blogue essentiellement pour moi. Et si je la rétro-lie c'est juste pour lui me nous faire de la pub, et aussi les pieds. Mais comme elle a une vieille version de Blogger, ben ça marche pas.

Quand je vous dis que ça sert à rien !!!

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