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28 12 2005

Ushuaïa dans son froc

Oui je repompe même pas honteusement ce titre choc des Inconnus parce que quand même il est bon. M. Nicolas Hulot fait peut-être de belles émissions, avec des images étonnantes et des paysages plutôt inhabituels. Mais il devrait apprendre la diction d'une part (je ne connais personne d'autre qui coupe cinq fois une phrase de dix ou quinze mots maximum), l'humilité ensuite (son émission vire de plus en plus à la mise en scène de Nicolas sur un ULM, Nicolas voit un Zébu ou encore Nicolas - àquand Nicolas à la plage ou Nicolas la ferme... oups non, à la ferme) et puis enfin le sens du commentaire ou de la répartie. Que penser en effet de ce commentaire alors qu'il observe unanimal de toute évidence rabattu par son équipe (c'est pas ça qu'on lui reproche, vu qu'on veut avoir des images, mais personne n'est dupe), étalé sur une minute trente comme d'habitude : des images pour le moins... mmh... mmh... improbables! Oui oui vous avez bien lu, improbables qu'elles étaient les images, tout autant qu'inattendues et miraculeusement occupée par M. Nicolas Hulot les 2/3 du temps.
Je suis désolé mais quand même, à ce niveau, ça gâche...

25 12 2005

Souvenir du dimanche (5)

Ce soir je me souviens de
Mon Auberge Espagnole

Ben oui la nostalgie ne prévient pas quand elle arrive, et même quand on l'attend (et qu'on se plaint d'avoir à l'attendre, stupidement effrayé de ne rien ressentir) elle frappe là où ça fait mal, à l'endroit précis où se loge la boule du stress, de l'angoisse, de la tristesse, pile au milieu du ventre.

Ironie des choses, c'est en regardant ce film, L'auberge espagnole, que tout s'est déclenché. Tout d'abord le souvenir du point de départ. Car si j'ai toujours été attiré par l'étranger et les voyages, c'est vraiment la première fois que j'ai vu ce film que je me suis dit que ce serait vraiment un truc à faire. Tout s'est décanté et c'est quand j'ai eu l'occasion de partir que les choses ont ressurgi.
Ensuite, ce film a réveillé des souvenirs de mon passage en Suède. Alors bien sûr ça se passe pas comme dans le film. Bien sûr le réflexe naturel de rester avec des Français est beaucoup plus présent une fois qu'on est vraiment en situation, et même si on cherche à fuir, on est parfois fainéant ou on a besoin d'un petit bout de maison - sans compter que les Français qu'on rencontre à l'étranger ne sont pas moins intéressants à l'étranger, voire au contraire. Et bien sûr aussi on n'a pas tous la chance de se faire initier au corps de la femme par une demoiselle aussi charmante que Cécile De France. Mais l'idée est là, le dépaysement, la découverte, et ce foutu sentiment d'être étranger au retour.
Enfin cela m'a fait penser aux gens, ceux que j'ai quitté en France et ceux que j'ai quitté en Suède. Bien sûr j'ai revu mes amis de France. Mais au final le résultat est le même : la rupture a transformé les relations et les protagonistes, moi le premier ; les chemins ont évolué différemment. Et je me retrouve là, au milieu, un peu perdu dans un monde ni tout à fait étranger ni tout à fait familier. Avec une seule envie, celle de repartir.

Mais pour bien expliquer ce souvenir en forme de bilan, je dois dire que je ne regrette rien. Je conseille même à tout le monde de tenter l'expérience car elle est extrêmement formatrice, mais il ne faut pas oublier que le retour est aussi difficile que le départ. Et si l'envie de repartir est toujours aussi forte, ce n'est pas forcément pour fuir, mais aussi pour se construire. Et peut-être aussi parce qu'on aime ça, tout simplement.

23 12 2005

Amitié

Je dois reconnaître que ce mois de décembre n'a pas été mon mois le plus prolifique en matière d'écriture. Entre le départ, les exams, les adieux, il faut dire que j'avais d'autres chats à fouetter (d'ailleurs pourquoi fouetter les chats, mmh? encore une provocation gratuite de la part d'anti-félidés de la pire espèce!). Et puis il y a eu aussi une déception, qui m'a affecté bien plus qu'elle n'aurait dû (enfin bien plus que je ne pensais disons).

Sans rentrer dans des détails de définition ou de conception de la chose amicale, j'en suis venu à la conclusion qui casse la barraque pertinente concluante qu'une amitié ne peut marcher que si les protagonistes en ont une idée si ce n'est identique, au moins assez similaire. L'amitié ne souffre pas de déséquilibre trop disproportionné, ni de déception trop brutale. Parce que là il y a quelque chose de cassé. Je l'ai revue, elle fait comme si de rien n'était. Je fais pareil. Mais au fond ça me fait encore très mal, et je doute que ce mal ne puisse jamais totalement s'effacer.

22 12 2005

Plaisirs du rangement

Eh bien voilà. Un an et demi d'affaires en tout genre à caser dans une chambre qui n'est plus tout à fait la mienne, dans une maison que je ne vais plus vraiment habiter. On dirait pas comme ça, mais même pour quelqu'un qui ne collectionne pas naturellement les merdouilles, j'en ai un certain nombre.
Une fois n'est pas coutume, j'ai réussi à me motiver pour commencer le rangement et la réorganisation de placards dès mon retour. Ca m'a valu ce matin au réveil une vive douleur dans le dos, proche du lumbago (vous vous souvenez? c'est un reste de ça).

Je ne vois qu'une explication : le rangement ne me veut pas. Alors je vais retourner me coucher moi.

21 12 2005

Avion

Après un trajet long et éprouvant, où tel une fourmi je portai mon poids sur mon dos (ok je suis pas bien lourd mais tout de même), je me posai enfin à bord de mon avion, délesté quelques kilos et de 40 euros pour surplus (et c'est là qu'on aime viscéralement Air France, qui sous prétexte de vous faire un bon repas vous surtaxe le kilo de surplus de 10 euros). J'installe mon voisin (pour les ignorants, c'est d'un violoncelle dont je parle) et je joue à mon jeu préféré de début de voyage : deviner qui va s'asseoir à côté de moi.

Quelques simples arguments de logique me font tout de suite éliminer les couples ou encore les petites familles ; me référant à ma chance légendaire, j'oublie également les belles Scandinaves partant visiter la France, ou encore les belles Françaises rentrant au pays. J'aurais à vrai dire plutôt tendance à me concentrer sur les gros moustachus. Et puis d'un coup je sais que ma voisine est arrivée. Je ne sais pas comment ni pourquoi mais quand je la vois marcher nonchalamment dans l'allée, avec un déhanché ample quoiqu'un peu saccadé, je sens que ce sera ma voisine pour le trajet. Dans un soucis de détail aigu (et peut-être aussi un peu d'honnêteté) je me dois de préciser que les saccades provenaient certainement de ce qu'elle utilisait une canne pour marcher...

Enfin voilà quoi, mes ardeurs très vite tempérées ont fait place à une gentille convivialité, et la dame étant bavarde j'ai tout appris de ses petits-enfants et de leur passion pour le violoncelle ou l'aéronautisme (que de coïncidences décidément). Mais à tout prendre j'ai vraiment préféré cette compagnie là à celle de mon voisin de train : il était il, il prenait de la place et il ronflait.
Sensualité quand tu nous tiens!

20 12 2005

Départ et Mise à jour

Ben oui voilà, dernières heures en Scandinavie avant longtemps, je jette encore un coup d'oeil par la fenêtre pour voir un paysage enneigé qui m'était devenu familier.
Ma chambre est vide, elle résonne malgré sa petite taille. Une douche, je boucle mon sac, je rends mes clés et c'est parti. Une année et demie qui se termine, des amis que je quitte et même pas la satisfaction d'être ne serait-ce qu'un peu triste. Mais je me connais, le contre-coup arrivera ce soir ou demain.

Mais ce retour en France sera aussi l'occasion de mettre ce site à jour, vu que je l'avais un peu laissé à l'abandon ces derniers jours. Et maintenant je me dépêche je voudrais pas finir en retard.

09 12 2005

Question con du vendredi (5)

D'où vient le mot SPAM?

Là encore je sens que je me pose une question dont beaucoup ont déjà la réponse mais c'est pas grave (après tout j'ai tout de même reçu la visite de quatre personnes cherchant à savoir comment tricoter une écharpe!). Une première recherche dans Wikipédia, toujours utile, puis sur l'oasi permettent d'avoir une première réponse à cette question à la con : le Spam est une invention de Hormel Foods Corporation à base de Spiced Ham (ou Spiced Pork and Ham) qui constituait la base du repas militaire britannique ; quant à l'utilisation du terme en informatique elle date de 1994, alors que le cabinet Canter & Siegel polluait des groupes de discussion Usenet avec deux spams qui n'en portaient pas encore le nom et qu'un des participants de ce forum, excédé, aurait répondu en anglais dans le texte :

Send coconuts and cans of Spam to Canter & Co. Be sure to drop the can of Spam on its seam first.

Soit en substance : Envoyez des noix de coco et des boîtes de Spam à Canter & Co. Veillez à laisser tomber la boîte de Spam en plein sur sa soudure.

Commentaire sibyllin s'il en est, dont le sens ne peut être perçu que par les initiés des turpitudes montypythonesques. Car qui dit noix de coco et Spam dit bien évidemment Monty Python! (je précise que je n'y aurais moi-même évidemment jamais pensé vu que noix de coco, lapin de Troie et sorcière plus légère qu'un canard, oui, mais franchement Spam pas vraiment)(d'où ma question con d'ailleurs qui n'aurait pas lieu d'être si j'en connaissais déjà la réponse)(Houla tant de logique d'un coup j'en ai mal au crâne)
Bref. Donc ce participant aficionado d'humour décalé connaissait le sketch de clotûre du 25ème Monty Python's Flying Circus mettant en scène un couple allant au restaurant et bien vite submergés par du Spam à toutes les sauces : au menu (Egg and Spam, Egg Bacon and Spam, Egg Bacon Sausage and Spam, Spam Eggs Spam Spam and Spam...), groupe de vikings chantant Spam! Spam! Spam! et encore Spam!, serveuse hystérique... Bref du Monty Python dans toute sa splendeur dont les possesseurs de connexion rapide pourront trouver une version video ici (30Mo), sinon il faudra se contenter d'une version script là.

                   

Pour la petite histoire, la Hormel Foods Corporation a toujours soutenu le sketch des MP, comme on peut le voir sur leur site, alors que l'usage du mot spam en informatique, non. Il doit y avoir une limite à ce que l'auto-dérision peut supporter.

02 12 2005

Aujourd'hui mon frère à vingt ans

Vingt ans c'est beau, c'est rond, c'est symbolique... Et c'est finalement comme tous les anniversaires, ça ne change foncièrement rien. Je me souviens pour mes vingt ans je voulais faire un truc de fou qui me tenait à coeur depuis longemps : je voulais sauter en parachute. Là j'aurais pu associer mon anniversaire, en plus celui avec un joli numéro, à un évènement marquant. En fait même ça je l'ai raté (pour tout un tas d'obscures raisons) et je n'ai sauté pour la première fois qu'un an plus tard, sans l'associer à mes vingt-et-un ans.

Tout ça me fait me souvenir aussi, connaissant ma différence d'âge avec mon frère mieux que mon âge (normal y'en a une qui change tout le temps et l'autre non), que tout ça c'était il y a seulement trois ans. Difficile d'expliquer avec des mots tout ce qu'il s'est passé en trois ans, tout ce qui a changé. Et encore plus difficile de s'imaginer ce qu'il se passera les trois prochaines années.

Et quelque part, c'est pas plus mal.

Et quand même, joyeux anniversaire à mon frangin si il passe par là!

02 12 2005

Les Suédois et la Neige (part 2)

Je me dépêche d'écrire ce billet avant que la neige ne fonde. Car Stockholm a cette particularité de faire tomber de la neige fin novembre pour la faire fondre début décembre (observation empirique sur deux ans).

J'apporte donc une précision à ce billet : tout d'abord un enfant peut sommeiller en chaque Suédois, et pour peu qu'il sorte boire un coup avec des Erasmus, la soirée peut se terminer en bataille de boules de neige (de toute façon on ne peut pas se prendre de la neige dans la figure sans réagir, c'est une question d'honneur comme ça, l'honneur n'a rien à voir là-dedans).

Ensuite, si la neige ne fait pas forcément la joie des Suédois, force est de reconnaître qu'il ne la craigne pas non plus. Comment expliquer sinon les inconscients fonçant à tombeau ouvert sur une piste enneigée en... vélo... Oui ici les vélos sont de sortie même par -15°C ou avec 40cm de neige. Deux solutions : la solution roots (ou Erasmus) consiste à dégonfler ses pneus pour améliorer l'adhérence (ça marche mais on se ferait pas des ballades de 50 bornes avec ce système) ; la deuxième consiste à acheter des pneus neige avec des clous dedans (je précise pour les novices : ce ne sont PAS de vrais clous, on ne peut donc PAS faire son pneu-neige tout seul même en étant bricoleur).

Bizarrement, du temps où j'avais encore un vélo (il a depuis cet été décidé de changer de propriétaire sans me demander mon avis) et lorsque j'ai vu les premières neiges, j'ai confortablement installé mon vélo au chaud d'un local fermé, pneus lisses et gonflés à bloc. Ma Swedish-attitude a des limites.

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