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30 04 2005

Un mec m'a dit...

"Ta vie a l'air d'être trop de la balle silicone."

Passons sur cette neo-expression rigolote, c'est un jongleur donc on lui pardonne. Mais quand même j'ai eu un moment d'arrêt. Ma vie est tout à fait correcte, entendons-nous bien. Mais de là à la qualifier de trop de la balle etc faut pas pousser quand même. Enfin je veux dire, si je compare avec l'an dernier à la même époque, objectivement je n'ai rien de plus ou de mieux dans ma vie.
Pourtant il est vrai que je pète la forme, que je suis mieux dans ma tête, bref que je suis bien à l'intérieur et que ça se voit à l'extérieur... Ah non ça c'est danone, je m'égare.

Je crois que ça tient principalement à deux choses :


la découverte

et les ombres chinoises

Euh non spassa. Non la vérité vraie c'est que j'ai décidé de tout voir du bon côté, et ça marche assez bien. J'essaie de prendre le meilleur de tout, ce qui peut sembler une philosophie bien simpliste, mais en se forçant un peu les effets sont saisissants.

Ceci étant dit, vous saviez que Niki de Saint-Phalle avait également sévi à Stockholm ? Les aficionados du Centre Pompidou comprendront, j'invite les autres à se balader autour de ce bâtiment quelque peu étonnant pour trouver la fontaine.


Voilà voilà. Sinon aujourd'hui c'est la fête du Printemps en Suède. Ca fait presque trois semaines qu'il avait pas fait aussi mauvais.

27 04 2005

Un boucher sommeille en moi

Aujourd'hui j'ai testé pour vous... la dissection de gros animal!

Ahaha! Mes pulsions sanguinaires reprennent le devant de la scène! Armé d'un scalpel dans la main droite, d'un vaporisateur dans la main gauche, je me suis acharné sur un bout de cervicale pendant deux heures. Ca fait scrouitch entre un muscle et un ligament, zzzizzz avec la scie, sluuuurp quand on enlève la moelle épinière, beurk quand un bout gicle sur le pull de son voisin...
J'adoooore!

Et toute cette viande qui décongèle, hmmm ça donnerait presque envie de se faire un barbecue. D'ailleurs dans les instructions c'était bien marqué "la procédure est similaire à la préparation d'un steak, sauf que les parties à conserver sont dans le cas présent les os." De toute évidence l'auteur de ces lignes était un connaisseur. Bon d'accord au bout d'un moment on se rend quand même compte que malgré la congélation, la viande n'était pas de toute fraicheur.
Ensuite un petit test de résistance, puis "just for fun", on a cassé l'échantillon. Il a même saigné le pauvre...

Bon on recommence quand ?

Ah oui, le gros animal c'était un renne.
Et le vaporisateur c'est parce que de temps en temps "it needs a little refreshing".
C'est qu'il faut en prendre soin de notre bout de gros animal !

27 04 2005

Je suis une staaaaaaaar (potentiellement)

Je le savais, partir à l'étranger était la réalisation de tous mes rêves. J'ai toujours voulu être une star adulée par les masses, m'élever au dessus du troupeau, me distinguer grâce à mon talent sans limite. Pour ce faire il me fallait conquérir ce média privilégié qu'est la télévision. C'est bientôt chose faite.
J'avais en effet manqué de peu le somptueux débat sur la constitution qui m'aurait fait briller face à un Président au top de sa forme, en compagnie des meilleurs journalistes d'investigation du moment. Mais bon d'autres obligations me retenaient en Suède, parce que oui je suis déjà une star ici et je me produisais avec mon orchestre dans un théâtre avec des places payantes (parce que je suis un star je vous le rappelle). Mais là cette fois c'est la bonne ! J'ai reçu ce mail du département communication de mon école (hautement performant puisque quand je prononce son nom tout le monde la connait) :

De: "A. P."
à: moi et d'autres
CC: communication@monécole.fr
Objet: Participation à un reportage sur France 5 "les jeunes et l'Europe"

Bonjour à toutes et à tous,
J'espère que votre séjours à l'étranger se passe bien et vous en êtes satisfaits. Je me permets de prendre contact avec vous pour vous proposer de participer à un reportage télé.
Vous connaissez peut-être l'émission "Cas d'école" sur France 5, présentée par Françoise Laborde. Le principe de ce programme familial est de donner la parole aux jeunes sur les sujets qui les concernent. Ils préparent actuellement une émission sur "les jeunes et l'Europe". Une journaliste de l'émission nous a contacté car elle souhaite suivre en reportage un étudiant ou une étudiante pendant toute une journée dans son nouveau quotidien, sa vie d'étudiant français (Erasmus) dans une ville d'Europe.

Elle voudrait savoir : Pourquoi vous avez eu cette démarche? Quelle était votre motivation ? Qu'attendiez-vous de cette expérience? Est-ce que ce que vous avez découvert sur place a répondu à vos attentes? Qu'est-ce que cette aventure vous apprend sur vous, sur les autres? (cultures, études, amis, points positifs et négatifs,...) Qu'est-ce qui a changé dans vos habitudes? Qu'est-ce que vous espérez pour la suite? (rester sur place plus longtemps, rentrer avant la date prévue?).

Son but est donc de vous suivre pendant quelques heures durant une journée ou deux, sans que vous ayez à changer votre emploi du temps, pour qu'elle et son équipe puissent vous voir dans votre logement, avec vos amis, à l'Université,...etc, selon votre parcours et ce que vous vivez au quotidien. Ce portrait sera ensuite diffusé le samedi 21 mai sur France 5.

Merci de bien vouloir envoyer un e-mail à l'adresse communication@monécole.fr, si vous êtes intéressés. Nous transmettrons vos candidatures à la journaliste qui vous contactera. Elle se déplacera ensuite jusqu'à chez vous, avant le 8 mai, pour tourner le reportage. J'espère avoir vite de vos nouvelles (merci de laisser vos coordonnées par e-mail: téléphone fixe ou portable, adresse, etc), je les transmettrai à la journaliste, qui pour vous éviter les frais vous appellera aussitôt.

Je vous remercie de votre attention et vous dis à très bientôt!
Cordialement
A. P.
Service communication

Alors d'accord c'est que France 5 (au début je croyais passer à la télé avec Catherine Laborde mais apparmment non...). Mais je vous le dis moi je vais devenir célèbre ! Et comme vous êtes les premiers à m'avoir suivi dans mon parcours je vais répondre en avant-première aux questions de Madame la journaliste :

- Pourquoi vous avez eu cette démarche?
Je voulais devenir célèbre, et la Suède me semblait toute indiquée. Je l'avais vu en rêve.

-Quelle était votre motivation ?
Je voulais devenir célèbre.

- Qu'attendiez-vous de cette expérience?
JE VOULAIS DEVENIR CELEBRE !!! Ah vraiment ces journalistes, tant qu'on leur dit pas ce qu'ils veulent ils insistent...

- Est-ce que ce que vous avez découvert sur place a répondu à vos attentes?
Ben assez oui. Je me produit avec mon orchestre en faisant payer les places, et maintenant une émission rien que pour moi... La grande classe!

- Qu'est-ce que cette aventure vous apprend sur vous, sur les autres? (cultures, études, amis, points positifs et négatifs,...)
Euh... La culture...? On a droit à un joker ? Sinon sur moi, ça a confirmé l'étendue de mon talent : les gens me rappellent de France, je suis trop bien.

- Qu'est-ce qui a changé dans vos habitudes?
Ah la vie de Star c'est pas facile. Surtout que depuis que j'ai les cheveux longs elles veulent toutes mon corps. J'aurais dû écouter Coyote, elle m'avait prévenu. Je ne peux plus sortir le soir sans mon garde du corps, et je prends grand soin de ma ligne.

- Qu'est-ce que vous espérez pour la suite? (rester sur place plus longtemps, rentrer avant la date prévue?)
HEY ! On veut de moi en FRANCE ! Je vais conquérir Vis ma vie, Histoire d'un jour, je vais cotoyer Laurence Boccolini (ou Bocolinni, ou Boccollinni, ou ...) et Loana... Je vais quand même pas rester dans un pays où il fait nuit 6 mois de l'année et où en plus y'a pas de fromage !

Bon en tout cas je suis tout chose de cette célébrité (presque) nouvellement acquise. Limite c'est mieux que passer sur "Un blog par jour". Je suis une Star. Je vais rencontrer une Laborde qu'est ptêtre la soeur de la présentatrice météo. On va faire un super reportage sur moi. Je suis trop BON !
Vous croyez qu'ils aiment les dissections sur France 5 ? Ah ben oui je vais ptêtre pouvoir passer sur le journal de la santé avec ça... Argh j'en peux plus je vais pas dormir pendant une semaine...

26 04 2005

Philosophie de nuit

Trois jours à me dire que j'aime ce pays,
Trois jours à me dire que j'aime cet orchestre,
Trois jours à me dire que j'aime cette ambiance,
Trois jours à me dire que si j'avais été plus doué, plus sérieux, plus passionné, ...
Mais c'est déjà pas mal.

En tout cas la conclusion de l'aventure qu'a été le Spex, c'est qu'il faut saisir toutes les opportunités qui se présentent. Ca a l'air de rien comme ça, une petite philosophie à deux balles, mais c'est le début de tout accomplissement. Ca rejoint à la fois le concept d'oser et d'éviter d'avoir à se dire "j'aurais dû", c'est la seule façon de vivre pleinement sa vie.

C'est se sentir bien. Juste bien.

25 04 2005

Pensée d'avant aller se coucher (et pas l'inverse)

A part que j'ai une furieuse envie d'aller dormir, j'ai envie qu'il fasse 25°C, un énorme orage avec plein de pluie et de bruit, j'ai envie d'être au milieu de tout ça et me sentir bien.

24 04 2005

La tête à l'envers

Non ceci n'annonce pas mon admiration sans borne pour le dernier film d'un réalisateur bosniaque new-age, ni pour les délices subtiles de la dernière beuh que j'ai même pas fumée. Non dans la vraie vie y'a pas besoin de grand chose pour se retourner la tête et se la mettre dans le derrière (oui un puriste aurait dit le fion), et surtout pas de substances hallucinogènes du type de celles sus-décrites.
Dans la vraie vie il suffit de se faire une soirée sympa - et sage - qui finit pas trop tôt. Il suffit de se lancer des challenges à la con (piscine à 11h!) d'autant plus con qu'ils foirent lamentablement (oui à 11h quand je me suis pointé la gueule enfarinée, la piscine était envahie de mioches en bouée canard qui tenaient absolument à faire des courses sous l'oeil larmoyant de leurs géniteurs parce que quand même, nager avec une bouée canard ça demande de la dextérité). Ensuite il faut se baffrer deux oeufs béconne en moins de 10 mn et courrir pour pas arriver en retard à son concert. Pis après 8h passée au théâtre, dont quand même plus de 3h30 en concert proprement dit (mais bondiou pourquoi que ce public il faisait qu'à demander des rappels aussi???) ben en revenant on se dit que whaaaa on a bien mérité une bonne nuit de sommeil.
Mais là crotte de bique et flûte et reflûte, sacrebleu et ventre-saint-gris, voilà t'y pas que se fait jour dans l'estomac titillé quelques heures avant par des oeufs ingurgités trop vite une soudaine et incommensurable faim. Alors d'abord c'est l'instant pâte. Puis film à la con (je le raconterais demain si vous êtes sages) et série à la con.
Et après on est tellement naze qu'on arrive à se motiver pour aller se coucher, mais comme sur le chemin le pc et allumé on vérifie ses mails, et on se dit qu'il est trop tard pour écrire. Oh et puis non en fait. Alors on écrit des poèmes bêtes et on se dit qu'à ce niveau il faut écrire sur son blog parce que le n'imp a sa place sur le oueb. Je ne résiste pas à vous publier ce poême court, et j'arrête de parler de moi à la troisième du singulier.

la vie est belle,
la nuit aussi ;
mon lit m'appelle,
j'vais faire pipi.

Des sommets extatiques sont parfois atteints sans que personne n'y prête attention et c'est bien dommage.

19 04 2005

Comme un coup de poing dans le bide

Il fait chaud. Compressés à dix dans trois mètres carrés, les conversations fusent mais mon esprit est ailleurs, bercé par le ronron du moteur. Même les blagues du petit gros assis par terre vers la porte ne me sortent pas de ma léthargie. Il faut paraît-il environ un quart d'heure pour y arriver. C'est long un quart d'heure quand on attend.
Pour ne pas avoir l'air trop stressé, je souris, mais personne n'est dupe. De toute façon tout le monde est passé par là la première fois. Une boule caractéristique se noue au niveau de mon estomac. Je me dis que je suis quand même sérieusement atteint pour faire ça. Aucune utilité, je ne sais même pas si ça va me plaire, et bon quand même, si quelque chose se passait mal ? Une sangle qui lâche, je sais pas moi. J'ai jamais entendu de parler d'accident de ce type mais quand même !

Tiens tout le monde a l'air de se préparer. Ca doit être là. Le rigolo de tout à l'heure ouvre la porte. Là c'est pas une boule que j'ai dans le bide. Ca ressemble plus à un grand coup de poing au niveau du plexus, style combat de rue catégorie poids-lourd, pas de règle, le premier par terre a perdu. Là je suis pas KO mais déjà bien étourdi. Ils sortent tous, au fur et à mesure. Le regard qui pétille, ils ont l'air content. Un éclair de lucidité me fait comprendre que je me suis embarqué dans la Nef des Fous. D'ailleurs moi-même, à bien y regarder, je ne suis pas loin de manquer de lucidité sur ce coup-là. Bordel il était pas bien ce mois d'Août, fallait vraiment tout gâcher ? Et qu'est ce que je fous là en fait ? Un pari avec moi-même, histoire de dire que j'ai eu les couilles, que je suis un vrai, que j'ai pas que des rêves mais que je sais aussi mettre en pratique... J'arrive même plus à trouver ma motivation initiale. De toute façon maintenant c'est trop tard. Je me suis dirigé vers la porte sans m'en rendre compte, comme un automate. Je fais comme on m'a dit. Je regarde à droite, tout va bien. A gauche, tout va bien. Je sors.

Un grand vide emplit mon esprit. Paradoxalement tout tourne à toute vitesse dans ma tête, je me pose et me repose les questions de tout à l'heure et je suis toujours incapable d'analyser la moindre de mes émotions mais l'euphorie remplace peu à peu l'angoisse. Il faut dire que le gars à la mine réjouie en face de moi n'y est pas pour rien. Je crois qu'il s'appelle Denis. Je n'arrive pas bien à me souvenir, mais finalement ça n'a pas d'importance. Je suis heureux. Je me sens vivre. Il me tire un grand coup sur les bras, je ne comprends rien. Il sourit toujours, je crois que je fais tout bien comme il faut. Je sens confusément la présence d'un autre sur mon flanc. Je le regarde, il est concentré mais a l'air détendu lui aussi. Je regarde par terre, et je reçois en guise de récompense une tape sur la tête : on ne regarde pas par terre, on est fier, le regard haut. Et apparemment il faut sourire béatement comme le monsieur. Un bref regard à mon poignet m'indique qu'il est grand temps. J'éxécute une fois de plus ce geste cent fois répété. Je tire et un grand choc s'ensuit.

Aussitôt après, le souffle bruyant a laissé la place à un calme extraordinaire, apaisant. Le parfum capiteux de ma toute récente expérience me tourne délicieusement les sens, je suis bien. Je regarde enfin par terre. Les voitures sont minuscules, les champs alternent le vert et le jaune, les autres voiles multicolores emplissent le ciel sous moi. Je redescends, doucement, tout doucement. Avec en tête l'impétueuse envie de recommencer dès que possible.

16 04 2005

Les mésaventures de Yo

Mise en situation : Nous sommes jeudi soir, aux alentours de minuit et demie. Notre héros est affalé sur son fauteuil en face de son pc, savourant quelques minutes de plaisir repos bien méritées après une journée difficile.

Le drame :
Soudain, il sent une légère contraction au niveau de son dos. Tout occupé qu'il est à son plaisir repos, il n'y prête guère attention. Mais au moment de se relever, horreur! Le voilà avec un dos raide comme un balais et douloureux comme une paire de valseuses adultes dans un slip taille 12 ans.

Les conséquences :
Après une nuit affreuse, une journée de vendredi passée assis à regarder la télé (miséreuse, soit-dit en passant) et son vil ordinateur source de tous ses maux, notre héros commence tout juste à se sentir mieux.

La conclusion :
Parfois, le plaisir repos peut s'avérer dangereux.

11 04 2005

Anecdotes gores

Oui aujourd'hui j'envoie du gros. Comme je ne le sais que trop bien, quantité n'est que trop souvent ennemie de qualité mais là quand même.

Notre prof de neuro/physio logie est, du peu que je peux en juger, un homme assez brillant et à l'expérience assez impressionnante. Il ne manque jamais d'illustrer son propos par de nombreuses anecdotes, et comme celles-ci impliquent souvent des accidents, les dites-anecdotes sont rarement drôlissimes.

J'en veux pour exemple cette première histoire, que je vais vous conter en essayant d'y mettre le ton :
"J'arrive sur les lieux de l'accident, et après avoir longé un camion, je découvre deux voitures encastrées l'une dans l'autre. Je m'approche de la première qui contient deux jeunes hommes, dont la pupille est très fortement dillatée et qui respirent très bruyamment. (mime)
Cela signifie qu'ils sont sévérement touchés, et qu'ils vont bientôt mourir - 10 ou 15 mn tout au plus ; je ne peux rien faire.
(pause)
Et ils sont morts.
Ensuite je me dirige vers l'autre voiture. Le père de famille est encastré dans le volant, il est déjà mort. À l'arrière, le garcon d'une dizaine d'année souffre des mêmes symptômes que les deux jeunes. Je le laisse de côté. Sa soeur, choquée, n'a aucune blessure : je la laisse également de côté. Sa mère en revanche a la jambe cassé assez haut, sa tension chute et son coeur bat de plus en plus vite. Cela signifie que le coeur essaie d'envoyer un maximum de sang vers le cerveau mais n'y arrive pas : l'artère phémorale est sectionnée, la mère a perdu trop de sang. Elle est morte 1h plus tard. (pause)
Sur 6 personnes, seule la petite fille a survécu."

Si vous n'avez pas vu d'intonation c'est normal : il n'y en avait pas. J'imagine qu'au bout de trente années on est rompu à l'évocation de la mort. Moi ca m'a secoué un peu quand même, et les images d'opération du cerveau étaient assez... mmh appétissante également. Je crois que chirurgien c'est pas fait pour moi donc.

En tout cas j'ai préféré cette anecdote-ci :
"Un homme dépressif, réparant une antenne sur un toit, retourne son pistolet à clous sur son front et tire. Il arrive conscient à l'hôpital et est capable de répondre aux questions qu'on lui pose, ce qui est très bon signe. Après visualisation des radios, il s'avère qu'on peut l'opérer. Tout se passe bien, et une fois l'opération terminée le patient a repris goût à la vie.
En fait le clou a touché la partie "personnalité" de son cerveau et modifié ses pulsions dépressives : le patient s'est en quelque sorte soigné tout seul."

Administration