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14 11 2007

Photo du samedi le mercredi

I want cash. Understood ?

13 11 2007

Il est doux le temps des amours adolescentes...

Je n'y peux rien : la seule chose qui me procure un semblant de plaisir, un soupçon de motivation, ce sont ces petits rendez-vous ou ces entr'aperçus inattendus (mais espérés) sur ce logiciel que je conspuais il n'y a pas si longtemps.
Elle est là mais je ne lui saute pas dessus tout de suite. On se cherche, on s'esquive. On parle à mots couverts mais on n'oublie jamais le petit compliment qui va bien, comme ça l'air de rien, entre deux banalités.
On se dit bonne nuit tous les soirs, et ça nous suffit à rêver un peu. Et quand on ne s'est pas "vu" depuis trois jours, on se manque... et on se le dit.
Rien de concret, rien de sérieux, rien de méchant. Tout est dans la retenue, au point que je ne sais ce qui adviendra lors des inévitables retrouvailles.

Une Demoiselle du Luxembourg appelle ça une relation légère, qu'elle voudrait simple.
Moi j'appelle ça des amours adolescentes, mais de simplicité je ne vois point.

et une petite voix, au fond de moi, qui me susurre un peu méchamment : "je le savais..."

04 11 2007

On est le 4 novembre

L'an dernier, à la même date, je me préparais à quitter l'Inde.
Il y avait des troupeaux de chèvres au milieu de Calcutta. Des rues à sens unique changeant. Un Néerlandais rencontré dans un resto qui m'expliquait qu'en Inde, en cas d'accident de la route, personne ne savait comment réagir vu qu'il n'y avait pas de numéro d'urgence, et les gens regardaient les accidentés agonir, impuissants.
Je mangeais dans le meilleur restaurant végétarien de toute ma vie. Des trucs que je n'avais jamais vu et qui ne tenaient pas dans mon assiette. J'essayais de comprendre les règles du crickett (j'ai pas tout à fait réussi d'ailleurs).
Et je me disais que neuf mois et demi à voyager en plus c'était encore beaucoup.

J'étais déjà, et encore, très naïf...

04 11 2007

Néocolonialisme nauséabond

Billet bref mais néanmoins sérieux.

L'affaire de l'arche de Zoé me fait repenser à quelque chose, à propos de l'aide occidentale aux pays pauvres ou, pour être diplomate, en voie de développement. Aller faire de l'humanitaire, c'est plutôt bien et je dirais même nécessaire (ouh si ça c'est pas de la réflexion engagée, je m'y connais pas!) ; encore faut-il se poser la question des motivations, et plutôt deux fois qu'une. Aller apporter son aide aux malheureux parce que nous on sait nous on est bon et nous on a la connaissance et le bien-vivre sans même demander l'avis du secouru, c'est un peu le prendre (le secouru) pour un imbécile incapable de s'en sortir seul. Et à entendre des interviews de "responsables" de l'organisation sus-citée, je crois qu'ils entraient un peu dans cette catégorie.

Il ne faudrait pas croire, parce qu'on vit dans un pays techniquement et économiquement développé, qu'on a abouti à la meilleure façon de vivre ou qu'on en prend le chemin ; et que donc tout le monde devrait suivre notre modèle. En plus après avoir très modestement vu (beaucoup plus que vécu, et encore d'assez loin) d'autres façons de vivre, je me demande. Le confort c'est super agréable, mais ça éloigne peut-être un peu trop de ce qui est vraiment important. L'argent, le pouvoir, la télé... Si ça rendait tout le monde heureux ça se saurait depuis le temps.
Et on voudrait imposer ça aux autres pays?

Sur ce je me demande : il y a quoi à la télé en ce moment?

04 11 2007

Je me soigne. Encore. Et encore.

Ne rien faire et s'en satisfaire, cela ne peut durer qu'un temps. Arrive le moment où on se dit que ça suffit, et qu'il serait de bon ton d'appliquer ce qu'on pense avoir compris en voyageant.
Vivre au jour le jour, certes. Mais avec des petits buts, parce qu'à trop vivre dans le présent on finit par perdre son passé et son avenir. Hors comme je l'ai dit, je ne veux rien perdre de mon passé, et il n'est pas non plus question d'oublier la suite. Il faut donc faire quelque chose de mon voyage. Des petites choses certainement, puisque je ne me sens pas prêt à écrire l'oeuvre qui révolutionnera le monde.
Des cadeaux de Noël, un tri de photo, récupération de carnets de voyage, bilan intérieur... puis un peu plus si j'en ai le courage et le temps (eh oui je vais pas tarder à commencer une nouvelle vie de thêsard, ayé le gros mot est lâché).

Mais le meilleur médicament pour se sentir de plain pied dans la vraie vie, c'est encore de draguer, et qui d'autre qu'une personne ayant partagé le même type d'expériences? D'où København, jalousie, Dylan et compagnie. Et là aucun doute, quand on en arrive à se prendre gentiment la tête pour ce genre d'histoire, c'est signe qu'on est de retour. Pour le pire mais surtout pour le meilleur.

En parlant de retour, je commence à penser au prochain voyage. Encore un signe qui ne trompe pas!

03 11 2007

Ce qu'il se passe.

Afin d'enrayer mes crises de jalousie aiguë ou de déprime post-vagabondage, je me suis auto-prescrit une cure de blogging sans queue ni tête d'environ une soirée. Et oui bande de petits malins vous avez noté, ce soir est le soir. Profitez-en (ou pas d'ailleurs) je pourrais retomber dans mon mutisme dès demain.

Qu'est-ce que ça tourne à l'intérieur. Je ferme les yeux, et en moins de trente secondes je suis parti. Je faisais ça. J'ai rencontré untel ou unetelle. Surtout unetelle d'ailleurs. Ouh beurk j'avais oublié celle-ci. Ne jamais suivre une personne qui vous propose la botte façon film pour adulte. Ça rend bien dans les histoires mais côté images-souvenirs c'est un peu craignos. Quand est-ce que je pourrai y retourner? Quel sera mon prochain voyage? Et surtout, surtout, QUAND sera mon prochain voyage?

S'en suit une léthargie intense. Pas envie de lire, pas envie d'écrire. Pas envie de voir des gens si c'est pour raconter ce qui me fait mal, pas envie de raconter ce qui me fait vivre non plus. Tout ce que j'ai pris, tout ce qui reste en moi de cette année, il faudra bien que ça sorte, je le sais. Mais je veux en profiter égoïstement le plus longtemps possible. Pour tout dire, moi qui avais peur de saouler tout le monde en faisant constamment référence à mon voyage, eh bien j'ai en fait réussi à ne presque rien en dire.
Le problème du coup c'est que je sens mes souvenirs partir en fumée, et je dois sans cesse me faire violence pour retracer pas à pas ce que j'ai fait, pour être sûr de ne rien laisser de côté, pas même cette image que je n'ai pas pu capturer (le bus bougeait beaucoup, mes voisins étaient tous malades et vomissaient par la fenêtre, mon appareil était enfoui à des kilomètres dans mon sac, et pourtant la dernière image de Pokhara reste la plus poétique, un lever de soleil sur une mer de nuages, et quelques îlots verts avec sur l'un deux un minibus filant vers l'Inde, et à son bord un petit touriste occidental qui n'aurait dormi à aucun prix, lui qui venait d'ouvrir les yeux sur le monde), pas même que cette actrice porno de la vie quotidienne et cette partie de jeux de chambre mémorable de par sa médiocrité, pas même ces Chinois qui essayqient désespérément de comprendre ce qu'était la France ou cet Alfredo qui m'expliquait que le Macchu Picchu, si il se cassait la gueule un jour, le devrait aux personnes-mêmes qui prétendent le sauver.

Au fond de moi règne en maître l'appréhension de perdre tout ce que cette année m'a donné. Ou même d'en perdre un bout. Juste un petit bout.
Parce que je veux tout garder.

03 11 2007

Degouted of the life and jealous comme un pou.

Vous êtes en face de votre écran, mode "drague avancé", les doigts fébriles et l'esprit alerte.
La belle vous tourne autour de l'autre côté, vous la sentez joueuse, les remarques sont presques coquines et la connexion semble être définitivement établie.
Sûr de vous, prêt à porter l'estocade et à vous envoler jusqu'à København s'il le faut, vous lâchez une petite remarque sans conséquence :
"Alors ma belle qu'est-ce que t'as prévu pour ce soir? On est samedi, tu ne sors pas?"

Dans votre esprit romantico-cinemato-grandiloquesque, la réponse de la Demoiselle scintille doucement. Non je ne sors pas, c'est bien mieux de discuter avec toi.
Ok vous n'y croyez qu'à moitié vu que votre esprit oublie parfois d'être con.
Et la réponse tombe.

"Tonight is movie night. Dylan's on his way, I'll have to leave you there."

Puaitn de beordl à clus.
En plus ce gros naze il s'appelle Dylan. J'hallucine.

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