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15 10 2007

Mais où est-il encore passé ?

Ben à part que je me suis enfin décidé à rechercher activement un boulot (bon non en fait on m'a contacté et j'ai même pas eu à vraiment chercher... je sais des fois la vie est trop injuste) et à passer plein d'entretiens - et plein de temps dans des trains, je me suis décidé à refaire deux-trois trucs sur mon site Y:TdM.
C'est pas un site qui va révolutionner le oueb mais bon vous pouvez toujours aller jeter un p'tit coup d'oeil.

Pour la suite on ne désespère pas, je vais bien trouver d'autres couillonneries à raconter pour le mois de novembre.
Là je dois me remettre à la mécanique des fluides. Cool hein ?

02 10 2007

Arte relève le niveau

Une série de films sur Arte le lundi soir me réconcilierait presque avec la télé :

Du Almodovar d'abord, avec deux films que je ne connaissais pas et qui m'ont séduit. Du désopilant "Femmes au bord de la crise de nerf" (en Español Mujeres al borde de un ataque de nervios) au plus dur "La Fleur de mon secret" (La Flor de mi secreto), autant de rencontres avec des femmes fragiles et fortes à la fois.

Et puis hier soir, un procédé casse-gueule par excellence -le rêve- traité de main de maître par David Lynch. Des jeux de miroirs, des actrices superbes de sensualité (une en particulier, qui confirme ma tendance à préférer les brunes, eussent-elles un jour joué dans une série à la con en 751 épisodes plutôt que dans un seul film extraordinaire), un club de golf judicieusement placé, une bande originale planante...
C'est schizo (c'est du Lynch aussi...), c'est somptueux, c'est triste et ça ne laisse pas indifférent.

Sinon ce week-end y'a du rugby. C'est plus... moins... enfin voilà quoi. Un peu de beaufitude ne peut pas faire de mal alors allez les bleus!
Mais de grâce ne me parlez pas d'aller supporter qui que ce soit, je ne le supporterais pas.

01 10 2007

Le bord du fond du trou.

Montagnes russes de mon humeur, j'oscille entre la gentille déprime et la bonne humeur superficielle. Je cherche mes envies mais je finis régulièrement par allumer la télé, cet outil moderne qui nous fait oublier l'absurdité de nos vies en abreuvant nos esprits shootés à la connerie ambiante d'inepties plus grand que l'ego de notre président adoré chéri pouet pouet je m'emporte.

Je me lève, et je me dis que je dormirais bien quelques heures de plus mais qu'il ne fut pas. Une demi-heure et un p'tit dej plus tard je sais que la journée est foutue. À dix heures j'ai déjà essuyé trois refus de location d'appartement. Mon moral est au plus bas. Je me débarrasse de la crasse coporelle à défaut de pouvoir me laver l'esprit. Je dragouille gentiment en allant faire des courses, je me perds dans des recoins d'internet, j'attends avec une impatience non dissimulée la fin de la journée et il m'est impossible de me concentrer plus de dix minutes sur une activité, quelle qu'elle soit. Je mate une lucarne qui me fait horreur, des animateurs qui me font vomir et plus rarement une production qui me fait espérer des lendemains télévisuels meilleurs (mais pas trop quand même). Et sur le coup des minuit une heure j'ai la pêche et l'envie. Je prends un bouquin et mes yeux se ferment.
Chronique d'une journée ordinaire, une de plus, perdue à ne rien faire.

Mais Tout n'est pas noir. La motivation revient par vagues, et la marée monte.
Je ne vais pas tarder à sortir mon appareil photo dans les rues de Dijon, mon cuter et ma planche à découper pour préparer des montages qui me trottent dans la tête depuis quelques mois, mon bignou de sa boite pour saoûler les voisins que je n'ai pas, et peut-être un ou deux DVDs de leurs boîtes pour palier à l'indigence des programmes de la télévision publique.

Pas de doute : je commence à bel et bien me sentir de retour.
Je suis peut-être au bord du fond du trou mais je ne sauterai pas dedans.

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