Week-end en solitaire, programmation HTML, visionnage de Divx, violoncelle et lecture. Forcément ça rend quelque peu mysanthrope. Surtout quand on entend les nouvelles à la radio (deux ptiots trouvés morts, avec ou sans sévices sexuels, ça fait gerber). Heureusement il reste la poésie bête et lourdingue d'un Ben Stiller dans Zoolander. Ou bien la poésie simple et tellement réaliste d'un Nick Hornby (About a boy, aussi connu pour son High Fidelity transformé en film avec John Cusack). Ou encore la douce poésie rêveuse du Lonely Planet sur la Chine. Et puis ce concert sur Inter de Paul Anka hier soir. Rafraîchissant et un peu nostalgique à la fois. Ça fait passer une bonne soirée alors qu'on n'y croyait plus.

Et voilà, je me fais opérer vendredi du genou. Une arthroscopie visant à retirer le petit bout fêlé du ménisque intérieur gauche qui m'empêche de sauter en parachute sans risquer le blocage (bon en vrai le plus embêtant c'est surtout de rien pouvoir faire sans risquer ce con de blocage, très douloureux au moment du réemboitage). Ça me donnera l'occasion de faire un reportage à la Coyote (si je suis pas trop dans le pâté, ce qui me connaissant est loin d'être gagné). Et si tout se passe bien, je devrais pouvoir courir comme un cabri dans les quinze jours suivant l'opération. Si tout se passe mal en revanche j'annule mon tour du monde. Non non je stresse pas le moins du monde...