Un mois de mai plein de trous qu'on dirait de l'emmental (et non du gruyère, qui comme chacun sait est plein et suisse).
Le premier, fête du travail. Sachant d'une part que je n'ai pas de travail mais un stage, et que d'autre part je suis au chômage technique (encore), je ne vois pas trop ce que j'avais à fêter.
Le huit, commémoration de la capitulation de l'Allemagne nazie. Dans l'esprit de plein de personnes, c'est au choix : la fête de la fin de la guerre, l'anniversaire de l'armistice, le jour où on a niqué les Boches. Honteux d'être saoulé à longeur de temps par le devoir de mémoire et de constater que c'est comme tout le reste finalement, le « devoir de mémoire » fait dorénavant partie d'un paysage dont personne de se demande à aucun moment ce qu'il signifie réellement.
L'Ascension ensuite! Aaah les fêtes religieuses et la France, c'est tellement bon. Tout le monde se dit pro-laïcité et justifie ainsi son ignorance du pourquoi du férié : « Attends déjà c'est quoi, Ascension ou Assomption? Ça doit avoir un rapport avec Marie. Non? Jésus? C'est pas l'ange Gabriel là? Ou bien c'est la résurrection. Pfff de toute façon on s'en fout on fait le pont et pis c'est tout. »
Et pour finir la Pentecôte (ok c'est en juin mais c'est dans la continuité). Encore une fête religieuse dont tout le monde se fout. Ce qui compte à son propos c'est que ces salauds du gouvernement ont sucré ce férié (soit-dit en passant, de bien belle manière! Chercher à culpabiliser les contestataires en leur disant que c'est pour les vieux fallait le trouver ça) mais que grâce aux RTT on peut quand même rester chez soi.
D'ailleurs à ce propos, les 35 heures... Aaah oui c'est beau la France...