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Les kits mains libres.

Parce que je trouve ça con les gens qui font les malins avec leur kit mains libres mais qui n'entendent rien et donc par un effet miroir se sentent obligés de prendre le micro dans leur main droite pour le coller à leur bouche. Quand en plus ils tiennent leur mobile dans la main gauche c'est encore plus ridicule. De toute façon j'aime pas les téléphones.

Acheter des cartes de bus pour mes parents.

Ca permet de faire la connaissance de Anna, belle Estonienne ayant étudié à Paris et souhaitant continuer à pratiquer cette langue. Je vous rassure je suis toujours aussi doué donc c'est une histoire dans la poche :)

Ben oui c'est la saison, tout le monde rentre chez soi, c'est normal, je sais. Sauf qu'il y a des départs qui font plus chier que d'autres. Genre là demain y'a I. qui s'en va. Et elle reviendra pas vu que son semestre d'échange est fini. A part que c'est un échec pour moi (si si quand même, on peut le dire), je suis un peu triste de la voir partir. Et c'est pas la seule, plus de la moitié des personnes que j'apprécie ici s'en vont. Alors là ce soir, ambiance nostalgie. En espérant que le prochain locataire soit aussi charmante.

C'est les vacances (rhâââ), je vais revoir plein de potes (yipiii), je vais au ski dans deux semaines (huhu), je vais faire partie d'un orchestre suédois (hmm)... Troooooop bon... Et comme d'hab' quand je suis tout fou, je saute partout dans ma piaule (taré!) je me parle tout seul (bis!) et je fais le ménage (heu non ça c'est juste que mes parents arrivent ce soir et... euh bon c'est pas que j'aie peur de ma mère non non... à 22 ans ce serait con hein... non c'est pas ça... j'avais vraiment envie de le faire ce ménage hein... eh mais de toute façon je vous ai pas demandé votre avis!).

Enfin bon tout ça pour dire que ça va quoi.

Après une dure journée d'exam, mon voisin norvégien et moi :

- Have you noticed this strange thing with girls ?
- What ?
- For some reason, a cute nice funny girl has always a boyfriend !
- Hmm... Yeah... I guess it's not a matter of being a girl. Nice cute funny boys also have girlfriends.
-Ok... So now guess : what's wrong with us ???

On va faire passer ca sur le compte de la dure journée d'exam.

... un lapin... oui stop je sais.
Donc ce matin, je me suis réveillé en pensant à une de mes ex. Pas n'importe laquelle attention (quoique de toute facon en y réfléchissant bien, y'en a pas eu beaucoup donc... y'en même tellement pas eu beaucoup que c'est pas la peine de "bien réfléchir". Bon j'arrête je me fais du mal là).
Oui donc, ce matin, je me réveille en pensant à Mlle M, et je me prends un coup de marteau sur la tête. Je sais pas pourquoi j'ai rien pu faire d'autre que déprimer pendant une heure (eh ben y'en a qu'ont rien à branler de la journée, ça fait plaisir!) et c'est d'autant plus étonnant que c'est pas une histoire récente. À l'échelle de ma vie ca fait même un bail. En plus je n'ai rien à regretter, c'était pas la femme de ma vie, on le savait tous les deux, et en plus on s'entend super bien maintenant même si pour ça on s'est pas parlé pendant presque deux ans. Mais ce matin je pensais juste à tous les moments de bien qu'on avait passés. Et j'avais juste envie d'être dans ses bras.

Et demain, la vie des poulpes. Je vais quand même pas faire style je suis romantique, hein!

Il n'y a rien de pire pour moi que d'être normal (j'aime bien les phrases qui commencent par des généralités comme ça, comme si je savais ce qu'il y avait de pire dans ma vie... bref).
Depuis que je suis tout petit, je cherche à me différencier des autres. Je me souviens d'un jour, en classe de montagne à Prémanon (je sais plus comment ça s'appelait, une classe de neige mais genre sans la neige) ; on était allé visiter un truc avec des Indiens d'Amérique (je sais vraiment plus pourquoi, d'ailleurs en y repensant je trouve ça louche d'étudier les Indiens en plein milieu du Jura... enfin c'est pas le sujet) et c'était génial y'avait un tipi et des costumes et bien sûr des vitrines avec des trucs dedans mais ça on s'en foutait nous on voulait voir le tipi et tout et tout. Et voilà que le responsable de l'expo nous dit de nous asseoir tous près du tipi, qu'on va faire un jeu et que deux d'entre nous vont représenter le chef indien et la princesse (enfin sa fille, ou sa femme je sais plus, en tout cas y'en aurait deux avec des plumes sur la tête, et ça c'était vraiment le pied). Il choisit la fille... merde je viens de me rendre compte d'un truc dont je me souvenais trop pas. Bon je continue, je vous explique : bien sûr après il choisit le garçon, et là tout le monde lève le doigt en poussant des petits gémissements, comme quand la maîtresse posait des questions et que trois blaireaux voulaient absolument répondre pour montrer qu'ils savaient (j'ai jamais pu supporter ces corps tout tordus sur leur chaise, poussant la main en l'air - que dis-je, l'index en l'air - des "hinhin moi moi hin moi hin..." vraiment nul). Et donc même si je voulais vraiment être le chef indien, bah je me taisais, j'étais au fond et je disais rien. Et j'ai été choisi. Après je sais plus du tout ce qu'on a fait, je crois que j'étais trop content d'avoir mes plumes pour m'en soucier.
Je croyais que c'était pour marquer ma différence, genre "moi je m'en fous, en plus j'aime pas pousser des ptits cris ridicules pour être choisi". En fait y'avait de ça mais pas que. La fille qui avait été choisie,elle était super timide, elle avait rien demandé, elle poussait pas de ptits cris. Et je l'avais vu, donc j'ai fait pareil, pour voir (en plus je m'en souviens, cette fille elle était trop mignonne... bon bref). Du coup cette anecdote colle pas trop avec le propos, c'était plus de la malinceté que de la singularité.

Tout ça c'était pour dire que je cherche toujours à pas être conforme, en partie parce que je ne me sens jamais vraiment à ma place. Et donc je cultive mes différences. Sauf que ça me pose un problème : cultiver ses différences,c'est artificiel, et moi je voudrais être différent et spécial par essence, pas par construction.
Putain j'ai pas fini d'être frustré moi...

ambiance : La java bleue, André Verchuren

Je sais pas pourquoi mais maintenant pour être djeunz et cool sur son blog il faut mettre ce qu'on écoute comme musique. Alors comme j'aime bien être djeunz cool eh ben je dis ce qui passe. Mais c'est nul parce que le temps que j'écrive eh ben ça a changé 4 fois de musique (au moins. là ben ça a changé 17 ou 18 fois je dirais).

Bon j'arrive pas à écrire là. Ca fait presque une demie heure que j'écris/j'efface et finalement j'y arrive pas.
Désespoir complet, je demande à un pote un sujet, n'importe lequel. Après un ptit moment de réflexion il me dit : "les gamins psychotiques qui tabassent les psys qui les soignent, ça te va?".
J'ai des potes bizarres.

J'adore Gotlib. Ce mec est poilant. Le seul type qui peut me faire marrer alors que toute sa planche se résume à un mec qui chie. Et les rubriques à brac, momo le morback, Rhâââ lovely et autres Dans la joie jusqu'au cou... Ptain ça me donne envie de les relire. Pourquoi je pensais à Gotlib moi au fait ?

Et sinon je viens de découvrir les Supreme Beings of Leisure. Adeptes de Portishead et Morcheeba, foncez !

Bon pour finir, juste une connerie : si tu travailles avec un marteau-piqueur pendant un tremblement de terre, désynchronise-toi, sinon tu travailles pour rien. Il paraitrait que c'est du VanDamme.

Merde, une heure trente pour écrire ça...

Diantre ! qu'ois-je (du verbe ouïr à la première personne du singulier du présent de l'indicatif) de mon oreille de velours ?
On m'annonce que je me serais trompé ?
Grands dieux grands dieux une telle incongruité est-elle concevable ?

(...)

Oh oh, bouletto. Merde on dirait bien que j'm'ai trompé effectivement. En même temps j'aurais pu croire sur parole une aficionada de la citation telle que Lola (oui je sais, ça n'existe pas une aficionada, mais j'en suis plus à une boulette près !). Bon, à ma décharge la première fois que j'ai dit ça on m'a vertement tancé en me reprochant le plagiat (alors que moi j'avais jamais dit que c'était une de mes trouvailles hein, j'avais entendu ça sur rire et chansons et je m'étais bidonné). Et il m'a alors affirmé que c'était du Gustave Parking. comme cet homme a dit "La mort c'est le meilleur moment de la vie. C'est pourquoi il est préférable de la garder pour la fin", je me suis dit que c'était possible. En plus je l'aime bien Gustave Parking. Alors sombrant bêtement dans le piège de la mauvaise source que tout scientifique digne de ce nom est pourtant censé savoir éviter (est-ce à dire que je ne suis pas vraiment scientifique, je vous laisse seuls juges) j'ai dit des conneries.

Mille excuses à toutes et à tous. Je vais me flageller, me rincer la bouche au savon et jouer sur l'autoroute en guise de repentir. Je pourrais dire que c'est parce que je voulais voir si vous suiviez, ou bien que j'avais prévenu dès le départ qu'il fallait pas croire tout ce qui était écrit, ou bien que rire et chansons s'était gouré en annonçant le sketch, ou que mon pote est un pourri, mais la vérité c'est que je suis un caca merdeux trop flemmard pour vérifier quoi que ce soit.

Pour me faire pardonner (s'il te plait Lola, j'ai que trois lecteurs, t'en va pas!), voilà deux autres citations, vérifiées celles-là :

If you're scared to die/ You better not be scared to live

Eels, Friendly Ghost

Quand la défaite est inéluctable, assieds-toi et savoure-la en silence

Lao Tseu

Et quand même hein :

Mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet.

Pierre Desproges

Comme quoi il a pas dit de la merde le monsieur...

Mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con, que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet.

Rien que pour ça j'aimerai toute ma vie Gustave Parking Pierre Desproges (hem...). En plus quoi de plus jouissif que de sortir ce trait de génie, fin et intellectuel tout en restant accessible à tous, et d'enchaîner sur une anecdote pourrite que tout le monde s'en fout ? Hmm ? Je vous le demande !
Bon ce sera pas pour aujourd'hui l'anecdote pourrite, mais elle vient, je la prépare, je la mûris (il me reste plus qu'à coller les affiches).
En attendant, back to life, back to work (yerk) !

Je suis dans la spirale infernale de mon plus gros défaut (enfin je crois) : je suis la flemmardise de jack... J'ai un million de trucs à faire (si si au moins) et pourtant je reste comme un con devant mon écran, à tourner en rond sur le net au lieu de faire fumer les touches de mon clavier en tapant un rapport LaTeX (aaaah LaTeX) du feu de Dieu (notez bien la relation faire fumer / feu de Dieu... enfin non tout ca reviendrait à dire que je me prends pour Dieu la création et tout et tout, et ca irait pas je suis pas là pour parler métaphysique. je suis là pour faire style je bosse alors qu'en fait je glande - mais c'est plus crédible de glander en tapant passionnément un texte qu'en lisant passionnément des blogs, surtout que mon binôme il est norvégien et grand et fort et j'ai pas envie de trop le mettre en colère). Bref! Donc voilà je suis un glandeur. Mais un vrai hein, pas juste le mec qui dit qu'il fout rien pour se la jouer rebelle, non non non! Moi j'aime profondément, viscéralement ne rien faire : je me pose sur mon pieu, et je ne fais RIEN pendant au moins 2 heures. Pas de musique, pas de bouquin, rien, le néant, le vide total. Mon regard à demi-comateux erre d'un mur à l'autre, mes pensées errent tout court, et si j'ai bien essayé de me convaincre un jour que c'était peut-être une certaine forme de méditation, il faut se rendre à l'évidence : c'est juste l'expression ultime de ma flemme à moi. Eh ben là je fais pareil mais devant mon écran. Et j'arrive même pas à m'en vouloir (par contre mon binôme...).

Aujourd'hui j'ai vraiment, vraiment plein de taf. Mais comme je suis un mec sérieux, je vais en cours d'aéro (enfin disons qu'aujourd'hui j'avais envie d'être sérieux, histoire de faire un break de deux heures dans cette journée de boulot). J'arrive, je me pose, et là ô miracle c'est une so-called "guest lecture" qui m'attend. Chouette! D'habitude je me fais un peu chier, mon prof il est un peu nul. Mais les mecs qu'il invite ils sont cools, la dernière fois c'était un type qui bossait à Ariane Espace, et avant il construisait des moteurs pour Boeing (oui oui je sais Airbus c'est mieux). Un regain de motivation donc. Hem, c'est bizarre ca a l'air d'avoir commencé, et le type il parle encore en Suédois. Bordel en plus ses transparents ils sont en Suédois aussi! Rhôôôôô non ce cours il est censé être tout en anglais... Mé euh cé pô juste... Bon essayons de comprendre un peu quand même. Merde missile ce serait pas le même mot en Francais/Anglais/Suédois ? C'est pas vrai que ce vieux con il va nous saouler en Suédois à propos de son nouveau jouet trop d'la balle qui grâce à ses nouvelles petites ailettes va 500 bornes plus loin, fait 5kg de plus mais peut tuer deux fois plus de personnes ? AAAAAAAAHHHHHHH !!! En plus ce con il fait des blagues, il est content, il est tout fier. D'habitude je suis un gars assez cool, et plutôt poli. Genre à me faire chier une heure pour partir discrètement pendant la pause, et encore si je suis sûr qu'il y a assez de personnes pour que mon absence ne se remarque pas trop. Mais vraiment j'aime pas les militaires, l'armée et tout ca. Ca me fout en rogne que tout le monde s'accorde à dire qu'une armée par pays c'est NECESSAIRE et que la mission première des bidasses c'est le maintien de la pays. Mon cul oui. Un mec entraîné à tuer avec un fusil-mitrailleur, c'est un mec potentiellement dangereux, et potentiellement prêt à tuer quelqu'un. Ca me fait vomir. C'est peut être le seul sujet où je suis vraiment excessif, mais vraiment j'aime pas les militaires. Et c'est même pas tant le mec qu'on envoie au front que j'aime pas, parce que lui il a souvent 20 millions de circonstances atténuantes (même si on peut sûrement trouver des fous de la gâchette). Non ce qui me troue le cul, c'est le général sûr de son fait, de sa puissance, c'est l'ingénieur à la con qui construit une nouvelle bombe, c'est le merdeux qui vient me présenter tous les progrès faits sur les missiles grâce à son nouveau type d'ailettes. Alors je me suis barré. Comme ca, sans discrétion, sans rien dire, juste un petit regard au mec, histoire de bien lui faire sentir que je comprennais pas. Ni le Suédois, ni comment on pouvait faire ce qu'il faisait. Je me suis barré, franchement en colère. Putain de monde pourri.

Ca y est je recommence. Je suis en mode "je suis à la masse, veuillez vous adresser à quelqu'un d'autre". Les gens me parlent, je m'en rends compte à la fin de la phrase, donc je leur demande de répéter, et à la fin de la deuxième édition je me rends compte que je suis encore reparti dans mon monde. Là deux solutions s'offrent à moi : soit je tente une de mes deux phrases passe-partout "Pourquoi?" et "Ouais hein !", soit je repasse pour le boulet de service et je demande de répéter (généralement au bout de deux rattage je m'applique à faire attention à ce qu'on me raconte. par contre je peux faire ça plusieurs fois dans la même conversation). Bon au risque de me répéter la langue n'arrange rien : entre les trucs que je pige pas et ceux que je n'écoute pas, je suis toujours en train de demander à tout le monde de répéter. Mon explication c'est que quand je suis dans une situation inconfortable (là je suis un peu dans la merde niveau boulot) ben je m'évade dans ma bulle et paf!, toute les barrières sont levées, plus la peine de me parler je suis plus là, je suis parti en roue libre. Espérons que ça dure pas trop. Je crois que c'est assez désagréable et frustrant pour mon entourage d'avoir l'impression de parler à un mur. Enfin non c'est encore pire que ça, parce que je suis conscient qu'on me parle mais j'arrive pas à me concentrer : là ça devient carrément vexant, genre "cause toujours tu m'intéresses". Quand je dis que je suis asociable...

Je suis timide et assez peu sûr de moi. Mais je me soigne! Dans cette optique je procède depuis juin dernier à des TP, à savoir que quand une fille me plaît je m'organise des séances drague. Le premier pas effectué avec E. s'est révélé fort concluant : d'une banale demande de sucre pour faire une sangria à une invitation en soirée, en passant par le coup de téléphone (celui où j'ai décroché 50 fois le téléphone en raccrochant avant d'avoir composé le numéro, ou avant d'entendre la sonnerie) et l'invitation à une pendaison de crémaillère. Sur le procédé a priori rien à redire. Le résultat par contre...

Mais bon toujours dans ma dynamique positive, je me suis dit : "devant ce manque flagrant de résultat, une seule solution, corser l'affaire!". Et maintenant je travaille pratique avec des étrangères. Bah oui comme ça je peux faire passer mes maladresses sur mon manque de compétences linguistiques, et vu que ça foire souvent j'ai beaucoup plus d'excuses. Et donc en rencontrant I., je me suis dit que de toute façon il serait criminel (si si n'ayons pas peur des mots) de ne pas draguer une voisine espagnole aussi rigolote mignonne et charmante. Mon Espagnol étant pour ainsi dire inexistant, j'optai très tôt pour l'Anglais et là ce fût la consécration.

Pour bien faire comprendre l'ampleur de ma nullité, anecdote :

(sujet du T.P. du jour) Attendre la fin de soirée. Inviter sa voisine à boire une tasse de café. Si tout se passe comme prévu, improviser. Sinon préparer une tasse de café le lendemain avant que sa voisine ne parte pour un long voyage en bus à Copenhague.

(déroulement du T.P.) (Bien bien bien... Bon j'ai pas de café... Pas de panique je lui demande son café et je lui en prépare une tasse. En plus c'est rigolo d'inviter quelqu'un à boire son propre café... Allez j'y vais...)

...toctoctoc... - Hej I.!Que tal? I was wondering if you had some coffee? (ouch j'ai pas prévu d'excuse, pourquoi je veux du café tout à coup, et pourquoi j'en ai pas, oula oula pas de panique, JE SAIS !!!) Yeah it's because I've a lot of work tonight...(mais espèce de crétin si t'as plein de trucs à faire comment tu vas l'inviter à boire une tasse ???) - Of course, no problem. Here it is! - Euh... Yeah thanks... - And don't work too hard tonight! - Yeah, yeah... (putain t'es qu'une grosse merde bordel)

(Bon alors étape deux, si tout a foiré... ah oui préparer une tasse de café... Bon je vais quand même pas me relever demain, ce serait trop flag... Pourquoi les croissants tant qu'on y est! Bon je vais lui préparer une tasse ce soir, genre il me restait du café, et je lui mets un mot avec. C'est pas trop mauvais le café froid? Mof, ça ira bien hein...)

(épilogue) Après avoir lutté pour écrire un petit mot en Espagnol et avoir mis le café dans une belle tasse, je vais me coucher. Le lendemain je retrouve ma tasse lavée, et un mot à l'intérieur : "C'est très gentil mais moi je n'aime pas le café, c'est juste pour les amis."

Echec total. Je devrais peut-être recommencer avec les bases. Encore que, j'ai vu une suédoise super craquante dans le couloir d'à côté...

Putain j'hallucine : on passe de -10 et 40 cm de neige à une oscillation -2/2 et 10 cm... de glace ! Plus casse gueule que ca je vois pas. Et quand c'est pas casse gueule c'est tout fondu tout dégueu. Je reveux ma neige moi! Sinon je repars à Tallinn! Enfin bon de toute facon je dois bosser, alors je reste confiné dans les salles info (rien de plus déprimant que de passer sa journée dans une salle info. ca laisse un sentiment de perte de temps intense...). Allez, je vais te me le faire décoller ce fucking plane ! Y'a plus qu'à comprendre ces fucking equations et construire ces fucking pid-regulator et c'est dans la fucking pocket! Et après youhou je ferai mumuse avec LaTeX (aaahhh LaTeX...). J'ai hâte d'y être...

Ben ben ben... Qu'est ce qui gni se passe t'il ? Il y a encore deux jours j'apparaissais chez personne, encore inconnu parmi les inconnus, et pas encore vraiment décidé à me révéler au grand jour... Et là paf je suis en lien chez Lola et Max... Bon c'est pas pour ca que j'ai plus de lecteurs mais bon ca va peut être venir... J'ai déjà un commentaire (merci Lola au passage...)

Alors moi je suis de retour de Tallinn là. C'est une ville vraiment belle avec un centre historique médiéval magnifique (pitêtre qu'un jour je mettrais une ou deux photos pour mettre l'eau à la bouche). En plus on avait 20cm de poudreuse donc c'était vraiment génial. Je sais pas ce que j'ai avec la neige, mais à chaque fois je me sens comme un pitit gamin, je vais marcher là où personne a encore posé le pied - ce qui fait que je suis trempé en moins d'une demie-heure - je suis tout euphorique, je fais plein de conneries. Etrange non ? Bon en plus là c'était vraiment énorme, la neige était fine, le temps pas mauvais et il n'y avait pas de skieur ! Seul point négatif de l'opération : maintenant je dois faire en deux semaines ce que je n'ai pas fait en deux mois. Et je sens que je vais vraiment m'amuser...

Quand même je me suis aussi fait la réflexion que l'Estonien ca ressemble à rien (déjà avec le Suédois je lutte, alors là...). De toute facon y'a moins d'estoniens dans toute l'Estonie que dans la moitié de Stockholm. Qui lui-même ne compte qu'un huitième des 9 millions d'habitants de la Suède. Mais au fait, pourquoi j'apprends une langue parlée uniquement par 9 millions de personnes ???