Ce que j'aimerais pour Noël, c'est à la fois tout simple et horriblement compliqué. C'est tout et c'est rien. C'est futile et extrêmement profond.

J'aimerais retrouver mon équilibre. Retoucher du doigt celui que je veux être. Redonner corps à mes rêves.

Prendre le temps de vivre, d'apprécier et de regarder, de sentir, sourire et rire.

C'est trouver la force de supporter et de comprendre l'horripilant collègue qui arrive à gâcher l'ambiance de mes journées. C'est arriver à organiser un peu mon espace et mon temps, faire un thèse qui déchire, comprendre le calcul tensoriel en claquant des doigts et apprendre la clarinette et le Japonais.


Ce que je voudrais pour Noël en fait, c'est avoir vraiment l'impression de reprendre pied dans ma vie, et ne plus avoir l'impression que je suis au milieu d'un fleuve, à la dérive, et que finalement ça ne m'importe que peu.