Tout va de travers, un mois après le retour.
Pas de job. Pas d'appartement. Pas d'envies, même pas celle de repartir : je n'ai pas encore véritablement conscience d'être revenu.
Il faut que ça cesse.

Je dois m'inscrire à la sécu. Postuler vraiment à des jobs. Je dois vous parler de l'inspiration, de la créativité. De la nostalgie aussi.
Je dois mettre en ligne quelques photos. Dépoussiérer ce carnet, et surtout mes pensées profondes.
J'appelle un super appartement dans le 3eme demain, en espérant que le simple mot "colocation" ne me vaille pas un enième raccrochage nasal.

C'est décidé : à partir de demain, j'ai une patate d'enfer.
L'heure de la reprise en main a sonné, je fais le ménage dans mon bordel mental.

Mais là tout de suite maintenant je vais penser à aller me coucher.