For once I'll write a post in English. All in English and only in English. I'm not sure it'll ever be useful, or even just read by someone, but hey the concept of this blog is also to be writen for my fellow travelers so here we go.

New Zealand. I have to say that destination was the original impulse to make a trip, which was transformed slowly into a round the world trip (mainly for economical reason, and also because I love to travel... and also because I hate the simple idea of working but shhh) ; why New Zealand ? Because a very good friend of mine settled down there, and because it's a wonderful country, and because of Lord of the Ring (oups I was not supposed to say that).
Therefore my first stop was the current hometown of the friend (we'll call him Erwin 'cause it's how he is called) : Christchurch. A small city, lovely, pleasant, and well that's it but after all it's not that bad (and after seeing Queenstown you just realized how Christchurch is pleasant). We went tramping (a wonderfully kiwi activity involving trekking on non-existing trails, crossing rivers without removing the shoes, sleeping in huts and eating good food because there is no point eating bad one) near Arthur Pass, I visited the Banks Peninsula in a hippy van and got kicked by three farmers (something that apparently never happened before), we went camping near Heron Lake (a wonderfully kiwi activity involving doing nothing near a lake, watching a thai girl daring swimming in cold water, sleeping on rocks and eating good food because there is no point eating bad one) and I stole the hippy van to see if the rest of the South Island was as great as Canterbury.
I went to Mount cook, saw nothing else than clouds ; went to Queenstone, saw nothing else than the rain but jumped from a cableway cabin anyway (it's call Nevis, it's bungy jumping, it's expensive and for the same price you would enjoy a skydive : still sure you want to do it ? - that's what I call being objective) ; went to Milford's Sound, killed a couple of dizains of sandflies and admired the NZ fjords ; went to Franz Joseph Glacier, met the rain again ; reached Abel Tasman National Park and enjoyed taking over the elders on the most frequented track of the country. And finally I met again Erwin who tracked me up to Blenheim to take his van back.
I then crossed the Cook Straight, had a fu***ing hard time to find a hostel in Wellington, left for Taupo, crossed the Tongariro National Park and climbed the Ngausomething volcano ; my last stop was Auckland where I met two friends, meaning two heavy parties, meaning two big hang-over. Booked some flights, fought with a bitch at Quantas (I'll never ever take that company again), drank a couple of Belgian Beers, ... and without even noticing it I was already on a plane to Santiago, Chile.

My conclusion : great country, great sceneries, great people, great time.
Go there. Meet Erwin. Steal his van. And enjoy one of the best place ever.

Ca y est, je suis arrive au terme de mon voyage en Nouvelle-Zelande. C'est passe un peu trop vite, comme d'habitude mais en presque pire.
Me reste plus qu'a zigzaguer entre les gouttes pour visiter la ville, voir deux amis et peut-etre ecrire quelques cartes postales si j'en trouve des pas moches.
Je me suis occupe de mon billet d'avion pour l'Ile de Paques, et comme d'habitude reserver a la derniere minute c'est pas le top. Du coup je vais devoir revenir au Chili apres l'Argentine, le Bresil et la Bolivie.
Ah ouais je vous ai peut-etre pas dit : je vais en Argentine et au Bresil. Comme ca, j'avais envie. Et j'avais bien envie de revoir Cecile (de France, mouhaha c'te jeu de mots) et Jan, rencontre en Chine.

Preparations psychologique et linguistique pour ce nouveau continent necessaires, je reviens apres un dernier petit tour en culture Maori (seulement entrevue, quel dommage) et je vous fais la suite en Espagnol.
O quizaz no, no se ; esta un poco dificil para escribir en Ingles, pues en Espanol...

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Arrive a Taupo, ville du meme nom que le plus grand lac de Nouvelle-Zelande (mais pas le plus beau, le plus beau ca reste Wanaka et je vous merde si vous etes pas d'accord), je decide d'organiser un nouveau trek dans le parc national le plus vieux du pays (mais pas du monde, c'est le parc de Yellowstone) et lieu de tournage du Mordor dans le Seigneur des Anneaux - Lord of The Rings pour les anglicistes - LOTR pour les extremistes. La normalement tous ceux qui apprecient et/ou vivent en Nouvelle-Zelande se tordent de douleur : LOTR c'est bien mais ca commence a gonfler tout le monde ici, et je ne parle meme pas des tours organises expres pour aller sur les lieux de tournage du film. Enfin...

Toujours est-il que je suis alle faire mumuse dans ce parc constitue quasi-exclusivement de volcans. C'est beau, c'est un peu raide et technique parfois, dur a la montee et franchement poilant a la descente (qui n'a pas couru sur une pente a 30 degres pleinde de cendre rate quelque chose - le quelque chose etant parfois un gros bleu sur la cuisse (moi) voire des genoux apocalyptiques (la pauvre qui a failli rater le bus a cause de ca)) ; c'est tout noir, rouge, jaune et blanc, avec des lacs turquoises. Ca pue un peu le souffre parfois, ca fume de partout, c'est rempli de touristes qui ralent parce que c'est trop dur, c'est bien.

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Allez j'en remets un parce que bon.

Les perspicaces sont pour l'instant Popa (drole de pseudo je trouve, on se demande qui ca peut-il bien etre) et Mon Beauf (la encore, on se demande...). Je signale au passage que tous les gagnants recevront un cadeau bonux, meme si j'ai pas encore trouve celui du premier gagnant, voila c'est dit Papounet je cherche encore.

Le jeu se corse un peu, puisqu'il faut deviner deux choses et de maniere precise et simultanee.
D'abord, qu'est ce que je suis en train de faire dans de l'eau tres froide (j'y suis quand meme reste plus de dix minutes).
Ensuite, qu'est-ce que c'est que ca. Et je veux une reponse precise, je le repete.

Les reponses sont a soumettre en commentaire de ce billet, les demandes d'indices separees dans les commentaires de chaque photo. Et si tout ca c'est trop complique mettez ce que vous voulez ou vous voulez apres tout on s'en fout le tout c'est de gagner un super cadeau bonux. Voila.

Non, pas encore. Enfin je crois pas...
Mouhahahaha c'est fou ce qu'on peut etre drole en parlant Maori. Ou pas en fait. Bref.

Te Papa si je me souviens bien ca veut dire Notre Terre ou un truc dans le genre (desole j'ai pas fait Langues Polynesiennes en specialite au bac, c'est mal je sais) ; mais c'est surtout LE musee de la Nouvelle-Zelande. Au passage Nouvelle-Zelande en langue Maori ca se dit poetiquement Aetearoa, pays du long nuage blanc ; l'Ile du Nord aurait ete pechee par Maui (le demi-dieu, pas la marque de campingvan), assis sur sa barque l'Ile du Sud (et si vous voulez plus de Maori allez la par exemple).

Revenons a nos moutons, ahaha encore une bonne blague quand on sait que 90% du sol neozelandais est occupe par des paturages a moutons, cherchez pas les references les chiffres sont de moi. Nos moutons donc, et nos papas : Te Papa est LE musee gnagnagna. Eh ben sincerement j'aimerais que tous les musees ressemblent un peu a ca. Architecture novatrice et agreable, entree gratuite, sections art sciences et vie de tous les jours, plein de trucs et machins pour les kids que les adultes s'empressent d'essayer (j'ai moi-meme simule la creation d'un oiseau qualifie de "pas tres habile en vol a priori mais parfait cadeau pour vos amis de chronique mauvaise humeur"), ... Je passe les details mais le musee m'a plu et j'ai au passage decouvert deux trois artistes interessants.

Et puis j'ai fini ma journee par une petite ballade dans Wellington. Culturelle, agreable et un peu snob, comme prevu...

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C'est pas la plus grande ville du pays, mais c'en est la capitale. Et c'est surtout la premiere vraie ville qui se trouve sur mon passage depuis Sydney !
Soyons honnete : l'endroit a l'air plein de vie, culturel a souhait (voir un peu trop, style si tu viens pas de chez nous tu dois rien y connaitre a rien - ah ouais c'est un peu parisien comme style, c'est ca le mot...), aere et urbain. Mais j'avais envie de plus de nature, de plus de Sud, de plus de temps avec un pote (je sais, je sais : je me repete), et je ne suis donc pas completement dans l'ambiance citadine. En plus les trois premiers hotels visites sont plein, je ne suis pas dans l'ambiance tout le monde il est beau tout le monde il est gentil.
Besoin d'etre un peu seul. D'une soiree loose, veggie burger et film pas prise de tete. D'une bonne nuit de sommeil aussi.
Je me connais, demain il n'y paraitra plus.

Malgre tout, notons que la traversee du Detroit de Cook est somptueuse, mais qu'elle m'a quand meme valu un petit coup de soleil sur la gueule proche de l'insolation...

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Il est temps de quitter l'Ile du Sud et de laisser l'ermite a sa solitude pas si solitaire (le bougre a trouve une compagne fort sympathique)(et je dis pas ca juste parce qu'elle est Thai)(meuh non chuis pas jaloux j'exprime juste mon appreciation). Bref, il est temps de partir, mais pas avant d'avoir profite du Nord de l'Ile du Sud, avec hippy van ET hippy !
Petite ballade dans le Nelson's Lakes National Park, apres-midi a Whites Bay, camping vers le Queens Charlotte Sound... Que de raison d'aimer la Nouvelle-Zelande, d'apprecier la presence d'un vieil ami (et de sa copine donc, tout le monde l'aura compris)... et finalement plein de raison de pas avoir envie de bouger pour un petit moment.
Beau cadre et belle compagnie, il ne me manquait que le temps pour que tout soit parfait !
Mais me revoila donc sur la route, le sac (lourd) au dos et le (leger) vague a l'ame.

Mais haut les coeurs ! Mes prochaines retrouvailles approchent, et elles seront tout aussi charmantes !

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Apres une petite incartade dans le beau temps, j'ai retrouve la pluie sur la West Coast, entre les Fox et Franz-Joseph Glaciers. Bon apparemment c'est pas un manque de chance, c'est juste la nature : ici on compte pas moins de trois cents jours de pluie par an.
Sinon les glaciers sont : gros, sales en bas, accessibles presque uniquement avec groupe (cher), et donc sous la pluie. Pas de quoi casser trois pattes a un kiwi (l'oiseau pas l'habitant, sinon le parallele avec le canard devient obscur), et du coup je ne me suis pas attarde.

Direction Abel Tasman National Park, sur la pointe nord de l'Ile du Sud. Le dit-parc est un des plus beaux, des plus accessibles, des plus clements au niveau meteo... et du coup c'est le plus frequente aussi. Quand on decouvre que c'est egalement le plus petit, on se dit que ne pas rencontrer de touriste va tenir du prodige (et cela tient effectivement du prodige...).
Mais bon pied bon oeil, et a peine remis de mes courbatures, je repars a l'assaut d'un trek. Le but : un aller-retour dans la journee (il faut reserver les places en hutte a l'avance et mon organisation coutumiere ne me permettait pas vraiment cet autre prodige), 2x4 heures, 2x11.5 kilometres.
Eh ben j'ai peut-etre a nouveau des courbatures (aie), mais j'ai boucle mon petit tour en cinq heures. Faut dire aussi que le chemin ressemblait plus a un boulevard qu'a un chemin kiwi "standard", mais les paysages valaient le coup.
Et de toute facon qu'est-ce que j'aurais pas fait pour un bout de soleil !

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Wanaka! Ha ha ha je suis decidement trop drole.

Non serieux tout le monde m'avait dit : ouais tu verras Wanaka ca deboite tout, c'est un des plus beaux / LE plus bel endroit(s) de Nouvelle-Zelande, et va sauter en parachute c'est trop super et tout ca et tout ca. Bon.

En vrai Wanaka ca deboite tout, et c'est un des plus beaux / LE plus bel endroit(s) de Nouvelle-Zelande, et c'est trop super. Mais pour le saut en parachute je repasserai, quand j'aurai 500 sauts dans la musette de mon experience ET mon propre materiel.
Eh oui tout n'est pas toujours simple, et meme ici des fois y'a des regles chiantes et incomprehensibles.

Mais je m'en fous j'ai fait un super trek a la place, le Roy's Peak, 1200 metres de denivele avec un chemin plus ou moins raide tout du long, et au passage l'explosion du temps prevu pour la ballade (ca aide de rencontrer un Kiwi bourrin sur la route !) : des six heures prevues ne sont restees que trois et demi et des courbatures, et du coup on est alle feter ca dans le lac - froid.

Et depuis j'ai mal. Voila ce que ca apporte de vouloir faire son mariole avec un Kiwi.

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Je continue mon chemin apres ne pas m'etre ecrase au fond de la vallee (je precise pour Coyote qui avait pas lu que j'avais ecrit sproutch apres ne pas avoir fait sproutch - je sais pas si c'est bien clair ce que je raconte la...). Direction le Sud en esperant laisser les nuages la pluie ET la neige derriere moi.
- Ah ben oui sauf qu'aller au Sud pour avoir meilleur temps ca marche que dans l'hemisphere Nord eh patate!
- Hmm oui merci de cette intervention John maintenant ta gueule. Et tu degages stp, c'est mon emission ici.

Donc je m'en vais voir les Fjords du Sud de l'ile du Sud, et le miracle s'accomplit : il fit meilleur (pas beau non plus faut quand meme pas deconner), mais chat echaude craint l'eau froide (surtout quand le chat campe) et je decide d'echanger une "croisiere a Doubtful Sound" pour une "aventure vers Milford Sound par la route". En plus je vous laisse traduire Doubtful Sound, la conclusion odorante qui s'ensuit ne me mettant pas en confiance (promis je ne ferai plus de jeu de mots anglais).
Bref, Milford Sound c'est plutot grandiose meme dans les nuages (en fait je dirais plutot : surtout dans les nuages) mais ca vient accompagne de sandflies.

Qu'est-ce donc qu'une sandfly ? Si vous etes bilingues allez chez Suzy ; sinon voila l'histoire en Francais :
Une sandfly, ou en Francais : espece de biiiiip de mouche de biiiip de biiiip je vais t'eclater ta tronche de biiiip sale biiip de biiiip, une sandfly donc pour faire court, est une bestiole pas mignonne pour un sou - ben oui ca ressemble furieusement a une mouche quoi, dont la version femelle pique et boit le sang de ses victimes soi-disant pour produire ses oeufs. En vrai c'est juste pour faire chier mais passons. La ou le bat blesse, c'est lorsque la bete fout cette substance anti-coagulante de merde appelee histamine : ca demange pendant plus d'une semaine, pire que le plus gros des boutons de moustique jamais repertorie par moi.
Et donc les charmantes bestioles vivent en masse sur la plage de Milford Sound. Du coup mes photos elles sont toutes de travers parce que je devais prendre les photos ET chasser les sandflies. Voila.

- Eh ben toute cette explication pour expliquer que t'es nul en photo moi je dis chapeau !
- Je t'avais pas dit de degager John ? Hmmm? Alors degage maintenant ! Merci.

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Que faire a Queenstown par temps froid et pluvieux ?
On peut bien entendu se retaper le Seigneur des Anneaux, versions papier puis film, histoire de se mettre dans le bain des paysages grandioses de la Nouvelle-Zelande par beau temps (attendu que pluie = nuages = pas de vue).
On peut aussi chercher le supermarche de la ville pour economiser sur la bouffe, mais bon courage parce qu'il est bien cache.
On peut dormir toute la journee aussi, ou chercher ou c'est qu'on a mis ces chaussures de bordel a chiotte de m... ah oueeee je me souviens elles sont sur le bord de la fenetre du salon chez Erwin...
Ou bien en s'en tient a ses plans et on va faire du saut a l'elastique. Et tant qu'a faire le plus haut du coin, de toute facon on voit rien et il pleut, autant que les sensations soient au rendez-vous.

Et donc, comme indique en titre, il est important de preparer ce qu'on va dire avant de sauter, juste au cas ou quelque chose se passerait mal.
Ce serait bete de quitter ce bas-monde avec un : "Oh putain la vache c'est haut... Quoi ? Ah oue trois, j'y vais... Aaaaaaaaaaaaah..." Sproutch.

Oui j'aime a penser que j'aurais fait sproutch si ca s'etait mal passe.
Sinon allez faire du saut en parachute en solo c'est un milliard de fois mieux, et en plus c'est vachement plus inspirant...

Bon c'est pas le tout, mais j'ai une ile a visiter moi !
Apres avoir goute aux specialites de la maison, je me decide de partir en solo dans le hippy-van d'Erwin. Au programme : rejoindre Queenstown puis les Fjordlands via le Lac Tenako/Tekano/Takanato/Tekaho/Takapalapeleho rayez les mentions incorrectes et le Mont Cook.
Le temps se gate, c'etait inevitable, mais je profite de lumieres extraordinaires sur les lacs, jusqu'au pied du Mont Cook, 3700 et quelques metres, ou la c'est la pluie et les nuages qui reprennent leurs droits. Camping sous la pluie - mais rien ne me fait peur dans mon van, puis depart vers Q plus tot que prevu (aah les caprices de la montagne...).
Tant pis ! Je vais devoir occuper mon temps a Q, et la specialite ici c'est le saut a l'elastique. Tintintintin !

la suite demain si je suis encore vivant
ah ouais pis y'a re-plein de photos aussi
merde je vais reserver un saut a l'elastique un 13 du mois. heureusement qu'on n'est pas vendredi, meme dans l'hemisphere Sud !
sinon les biscuits Tim-Tam importes d'Australie sont un supplice pour le porte-monnaie des gourmands
et ici on gagne une heure le week-end prochain. c'est comment chez vous?

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Bon c'est pas parce que mon hote bosse a plein temps sur sa these (alors que moi pas) que je n'ai pas le droit de le debaucher de temps a autres.
Du coup, et sans meme avoir eu trop a insister, je l'ai convaincu de se refaire un petit week-end. Moins fatiguant cette fois, il ne s'agit que de camping. Mais quel camping !
A moins de deux heures de Christchurch, le Lake Heron dechire tout, immensite bleue perdue au milieu des herbes jaunes et des montagnes reches. Repas gastronomiques comme il se doit (on s'habitue vite a ce genre de choses), soiree sympa et nuit etoilee.
Le pied !

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Pour ma premiere petite escapade en solo et au volant du bolide "Love is Dead", je suis parti visiter le premier French Settlement aka Akaroa. Difficile de traduire tous les termes tant ce lieu de debarquement francais a eu tot fait de se vendre au colons brittaniques.
Du coup il ne reste que quelques panneaux de rues ecrits en Francais, quelques restos pretendument francais, et quelques boulangeries. Pas franchement de quoi casser trois pattes a un canard, mais bon la ville est pas non plus moche.
Bien plus remarquable, la peninsule elle-meme, caldera d'un vieux volcan dont la derniere explosion remonte a quelques 9.5 millions d'annees. La route touristique est reellement superbe, avec ces montagnes qui plongent dans l'ocean dont les couleurs changent avec la lumiere.
J'en ai profite pour faire une premiere nuit dans le van (difficile vu que je me suis fait jeter de deux ou trois champs avant de trouver mon lieu de campement) et une petite rando dans la reserve proche de Akaroa.

Bref ca se confirme : la Nouvelle-Zelande c'est beau et ca me plait !

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Les photos sont arrivees et vous etes invites a donner votre avis : koikesce que ceci ?

Pictures are uploaded, one of which is strange.

Lorsque j'ai commence a dire que j'allais partir en ballade pendant un an, les reactions ont ete diverses : "ouah la chance", "you're so brave", "un an!", "pourquoi tu vas pas en Afrique", "tout seul?" et autres "moi aussi j'aimerais trop aller sur l'Ile de Paques". La seule reaction qui m'a vraiment marque m'a ete faite sur un canoe. C'etait au milieu des iles de Stockholm, c'etait encore l'ete ou peut-etre juste le debut de l'automne, il faisait beau ; et Romain, assis devant moi, s'est retourne la pagaie a la main. Et il m'a dit :
"Ouah la chance, un tour du monde! Un an! Et tout seul? Tu vas trop murir!"

+ + +

A l'epoque, j'etais deja comme maintenant : un ptit con sur de lui, persuade d'avoir raison et de (presque) tout savoir mieux que les autres, surtout quand le sujet c'est sa petite personne. J'ai donc gentiment lache un petit "ouais ouais, surement" alors que tout au fond de moi se melaient deux pensees : l'hallucination complete qu'on puisse insinuer a un quelconque moment que j'allais encore pouvoir murir. Et la certitude, donc, que j'etais bien assez mur comme ca et que donc je n'allais pas murir.
Il faut ajouter a ce constat une petite nuance : j'avais deja eu le temps de changer ET de m'en rendre compte depuis mon arrivee en Suede. J'avais trace les lignes majeures du brouillon de ma personnalite, il ne me restait plus qu'a repasser les traits et les contours, eventuellement rajouter un ou deux coups de crayon. En tout cas je le croyais lors.

+ + +

Petit saut spatio-temporel : me voila en Inde, Jaisalmer pour etre precis, il y a quatre mois. Toujours ptit con, toujours sur de moi et persuade d'avoir raison ; je soutiens a une Belge, autour d'une biere cela va sans dire, que dans mon cas le voyage n'a pas ete entrepris pour la decouverte de moi mais pour l'amour du voyage, de la decouverte de l'autre. Moi, je l'ai deja faite ma decouverte ; je suis deja forme, fini, ou quasiment.

+ + +

Le rideau tombe sur la scene de l'Inde. Le personnage principal decouvre l'Asie du Sud-Est, la plongee, Hanoi et Angkor ; il rencontre moult personnes fort interessantes, goute a maintes specialites culinaires et vibre au rythme indochinois. Il passe dans l'Hemisphere Sud et retrouve un ami a l'autre bout de la Terre.
Le rideau se leve sur la Nouvelle-Zelande. Le personnage principal a atteint ce qui a finalement ete l'origine de son voyage ; et apres une journee remplie, assis dans un canape, il reflechit...

+ + +

Je regarde en arriere. Je regarde en avant. Je suis un peu perdu. Seul le present me semble vraiment valable, et j'aimerais figer l'instant de la revelation pour une petite eternite. L'esprit humain est fascinant, ses connexions ultra-rapides et souvent imprevues.
Je regarde une plante carnivore, puis toutes les plantes qui m'entourent dans cette maison occupee par des anars, des ecolos, des hippies, une catho et d'autres personnages secondaires. Je me focalise sur James, sur le temps qu'il passe a s'occuper de ses plantes justement, et j'aime ses attentions, ce petit monde a lui qu'il se cree au sein d'un monde dont il rejette l'organisation. J'aime ce havre de paix. Et soudain j'y reconnais mon pere.
Je prends une guitare, je merde trois notes et massacre Pink Floyd. Je me demande pourquoi je n'ai jamais pris le temps d'apprendre plus d'instruments. Pourquoi j'ai ferme la porte a certaines choses, a des connaissances qui m'attirent aujourd'hui. Si je ne devrais pas changer mon style de vie aussi.
J'essaye egalement d'imaginer comment sera ma vie plus tard. Plus tard dans six mois, plus tard dans dix ans. Plus tard.
Et je me dis que je ne sais pas.

Mais j'ai envie de voir, envie d'apprendre et de decouvrir, envie de continuer a dessiner ma personnalite, a en brouiller les contours, a tirer un trait inattendu qui donne une nouvelle dimension. Avant tout, plus que tout : j'ai envie.

+ + +

Finalement le voyage, c'est aussi un voyage a travers soi, une construction. Une maturite.
Le dire n'a pas que peu de signification ; mais le vivre c'est essentiel.

Et je crois que de toutes celles qui m'ont ete faites, la remarque de Romain reste la seule valable a mes yeux.

Erwin n'a pas change (enfin si on met de cote son aversion actuelle pour la viande sanguinolante et les dreads qui pendent sur sa tete tels les cheveux d'une fee hippy-grunge) et j'ai a peine le temps de deambuler dans les rues de la capitale du Sud que nous voila parti avec Sanitta (sa douce) et Raph (sa dou un pote) dans son van, direction : la montagne.
Oui alors pour les ignorants la Nouvelle-Zelande c'est deux iles principales, un oiseau, des montagnes des lacs et des volcans, trois films et plein de gens accueillants. Et de l'herbe un peu partout aussi, pas que pour les moutons d'ailleurs. En bon montagnard-ermite-qui-ne-l-est-plus-tant-que-ca Erwin nous emmene donc dans son hippy-van en direction de Arthur's Pass.
Le programme est simple sur la carte : direction une grosse hutte, Harman Pass, des sources chaudes, une petite hutte, un long dernier jour et un peu de stop pour revenir a la voiture. Le probleme c'est que les chemins en Nouvelle-Zelande ne sont que peu similaires aux sentiers alpins, et ce n'est pas parce qu'il y a des pointilles sur la carte que le sentier existe vraiment. On se retrouve donc souvent a passer des rivieres a gue, a se frayer tenter de se frayer un chemin dans une foret tres dense ou meme a descendre tout droit en esperant ne pas tomber sur une barre rocheuse. Et je ne vous parle meme pas des moments ou les pointilles disparaissent de la carte...

Au final et malgre un genou franchement recalcitrant (a croire qu'une partie de mon corps est allergique au bon air pur de ce pays) ponctue de courbatures pas moumoutes pour un sou, l'experience fut excellente. Et la bouffe aussi - chose rare en trek - ce qui nous a valu quelques regards et remarques appuyes : bizarrement personne ne comprenait qu'on ait encore des fruits au sirop en conserve et une tarte au soir du deuxieme jour (et pour etre honnete j'etais moi-meme assez surpris).
Qu'on se le dise donc : le tramping en Kiwiland c'est un truc de bourrin mais si t'as Erwin dans ta team t'es au moins sur de bien manger !

Once you spent a couple of hours in Christchurch, you start to wonder how you'll occupy your time in the area for the next few days. Thankfully, Erwin (the owner of the couch on which I sleep) is there and after nothing much than a day you are sent in the middle of the mountains ; there is nothing better than a three-day tramping to discover NZ and the "kiwi-style".
The destination was West of Christchurch, around Arthur's Pass, the path could almost clearly be seen but only on the map, going through Harman pass, and for once Erwin seemed organized (it's amazing what love can make of you. or your better-organized-then-you girlfriend let's say...).
Mountains, rivers, trails existing... or not, bridges... not existing, time-consuming cableways and plenty of food because the guide for the week-end likes to eat well even after two days of hard trek. Apart from a bad knee and some painful muscles everything was just amazing. Give me only a couple more days to be in better shape and I'll do another one!

Non je ne vais pas vous parler d'un film avec Nicole K. (pas top au passage ce film) mais bien de Christchurch, deuxieme ville de Nouvelle-Zelande pour les habitants, premiere pour mon itineraire, et dont le nom a du faire fremir mon hote quand il a decide de s'installer la-bas.
Christchurch, c'est une ville plaisante ; et il est difficile de la qualifier autrement. Pas tres grand, assez conservateur, pas tres vivant passees dix heures du soir, c'est aussi une ville agreable a l'architecture sympa, avec deux ou trois batiments qui valent le coup d'oeil, des espaces verts un peu partout et une jolie petite riviere avec la version kiwi des gondoles venitiennes.

Mais il ne faut pas perdre de vue l'avantage principal de cette ville : c'est en Nouvelle-Zelande !

Here I am eventually. What used to be the root of my choice to make a travel around the world, the place I wanted to see and the guy I wanted to meet in his new country : I am in Christchurch, New Zealand, and Erwin did not forget to come pick me up at the airport - despite a late arrival due to the electrical storm in Sydney just before my departure.
As I wrote in the title, Christchurch is pleasant. And it's hard to say more or better than that. It's quiet but nice, conservative but also dynamic, streets are bordered by cool buildings and parks can be found everywhere.
But the main point is still this one : Christchurch is in New Zealand...